Nous quittons la région des grands glaciers argentins pour entamer notre lente remontée du Chili.
Deux possibilités s’offrent à nous, prendre la route 40 en Argentine qui longe les Andes par l’est ou suivre la « Carretera Austral » côté chilien qui longe elle aussi les Andes mais par l’ouest. Comme les deux routes sont prometteuses en beaux paysages, nous commençons par la route 40, rejoignons le poste-frontière de Paso Roballos puis continuons au Chili sur la « Carretra Austral », route de terre tout en tôle ondulée et en nids-de-poule de plus de 1000 km jusqu’à la péninsule de Chiloé et la ville de Puerto Montt où je devrais accoucher.
Peu d’autres choix de routes s’offrent à nous. Le sud du Chili est très peu développé et reste à l’état sauvage pour sa plus grande partie.
Depuis notre départ d’Ushuaia, nous passons notre temps à zigzaguer entre l’Argentine et le Chili, traversant les frontières au gré des parcs naturels et autres lieux touristiques à visiter. Les douaniers sont en général plutôt sympas et les formalités assez rapides. À chaque fois, nous devons vider le frigo de tous produits d’origine animale et végétale afin de participer à la lutte contre les maladies infectieuses de type « maladie de la vache folle » et autre fièvre aphteuse. C’est contraignant et j’avoue que nous ne jouons pas toujours le jeu.
Bientôt, les vents sont si violents dans les plaines que Greg est obligé d’empoigner le volant de toutes ses forces, la caravane derrière nous menace de se mettre en crabe. La conduite demande une grande concentration et le voyage est éprouvant.
Nous croisons sur la route beaucoup de cyclistes (parfois même en famille tirant une petite carriole pour les enfants en bas âge derrière leurs vélos). Burinés par le vent et le soleil, ils roulent en moyenne 100 km par jour par tous les temps et certains descendent ou remontent jusqu’au Pérou ou l’Amérique Centrale. Nous sommes admiratifs de leur effort physique même si nous ne comprenons pas où se trouve le plaisir dans un tel voyage.
Notre petit groupe de français s’est réduit à 3 familles.
Nous venons de quitter la famille Lesergent qui rentre en France pour repartir ensuite vers l’Afrique et la famille Parcé qui s’est offert une petite croisière en bateau dans les fjords chiliens.
Nous restons avec les familles Pouzet et Mériguet. L’ambiance est très agréable, tous les enfants s’entendent bien. Nous apprécions de voyager avec des gens enthousiastes, toujours de bonne humeur et d’une grande sensibilité artistique qui nous inspirent et parfois nous conseillent. Nous prenons des cours de photo et d’informatique avec Olivier qui est photographe professionnel et admirons les dessins et les projets de livres de Dan et Marilena qui sont architecte et illustratrice.
Comme la route est très difficile et que je suis maintenant à plus de 8 mois de grossesse, je reste allongée dans le lit pendant que nous roulons, mon gros ventre bien calé avec des coussins.
Je lis, je prends des photos du paysage, je pique un somme quand l’état de la route me le permet tout en priant que le bébé reste bien accroché. Encore un mois ! La date d’accouchement est prévue entre le 1er et le 6 mars. Pour l’instant, tout va bien, pas de signe avant-coureur d’un accouchement précoce, pas de contractions et pas de fatigue excessive. Pourvu que ça dure !
Greg peste contre la route, les soudures de la caravane cèdent les unes après les autres et à chaque village nous faisons un stop chez le garagiste pour réparer.
Peu à peu, nous consolidons le châssis et bientôt la caravane sera vraiment tout terrain, indestructible et prête à affronter la Bolivie et le Pérou. Car pour l’instant côté route pourrie, nous mangeons notre pain blanc. Le Chili et l’Argentine ne sont qu’un petit échauffement avant de monter plus au nord.
Nous avançons lentement, il nous faut 3 heures pour faire 100 km mais, heureusement, les paysages sont vraiment magnifiques. C’est le début de la cordillère des Andes avec ses sommets enneigés en toile de fond.
Près de Cochrane, après 5 jours de route, alors que la veille Greg a réparé la porte de la caravane qui, fatiguée, laissait passer la poussière, une des grandes fenêtres en plastique de la caravane se fend dans toute sa longueur. Greg est à bout de nerf. La conduite le tue et la tôle ondulée est extrêmement cassante pour les véhicules.
Heureusement que nous voyageons en groupe car les enfants peuvent rester ensemble pour tuer le temps pendant que nous roulons. Ils jouent à la Game-boy, regardent un film sur l’ordinateur ou inventent des jeux.
Il y a peu de choses à visiter, nous mettons l’accent sur le CNED tous les matins et roulons l’après-midi. Nous essayons de camper tous les soirs près d’une rivière ou d’un lac qui regorgent de truites et de saumons. Dan nous promet des pêches fabuleuses et du saumon sous toutes ses formes, du saumon grillé, du saumon cru mariné, du saumon en sushi mais pour l’instant ses prises ne sont pas à la hauteur de ses attentes et nous nous rabattons sur la viande grillée au barbecue pour nous consoler.
Nous visitons, côté Argentine, la « Cueva de las Manos » une cave magnifiquement décorée par les Indiens Huelpeche de peintures rupestres datant de 8 000 ans environ.
L’accès au site est superbe surplombant une vallée verdoyante. Les bâtiments de l’acceuil sont flambant neufs offrant une façade impeccable aux touristes étrangers venant visiter le site classé patrimoine mondial de L’UNESCO. Quel contraste avec le village le plus proche de Bajo Caracoles à une cinquantaine de km où nous avons passé la nuit ! 50 habitants travaillant tous pour le gouvernement et la construction de la future route bétonnée, une pauvre auberge faisant office de pompe à essence, de mini-épicerie et de café-restaurant, quelques habitations miteuses, une école primaire avec 8 enfants, un dispensaire pour les soins de première nécessité, le tout au milieu de nulle part dans le désert sec et aride de la steppe. On est loin des subventions de l’Unesco.
Mais revenons à notre cave et à ses magnifiques peintures qui ornent non pas l’intérieur de la grotte comme je m’y attendais initialement mais uniquement les murs extérieurs. Les dessins plus ou moins exposés aux intempéries sont très bien conservés et il s’en dégage un mélange d’émotion, de naïveté et de poésie très touchant.
Encore faut-il être capable de faire abstraction des horribles barrières grillagées de 2m de haut, lourdes et inesthétiques qui nous barrent la vue. Quelle honte !
Le site est bêtement surprotégé alors que nous sommes en permanence accompagnés d’un guide et qu’une simple barrière de bois basse suffirait largement à contenir les visiteurs comme nous l’avons vu pour les sites de peintures rupestres aborigènes en Australie.
C’est dommage car sinon le site est bien mis en valeur avec une agréable promenade en bois à flanc de montagne.
Et nous roulons, nous roulons, nous roulons…
Nous rencontrons plein de gens différents, des jeunes, des retraités, ceux qui voyagent à vélo, ceux en camion, d’autres encore en famille. Il ne faut pas croire que le voyage est l’apanage uniquement des gens en bonne santé avec de l’argent. Nous rencontrons souvent des personnes avec de lourds antécédents médicaux, d’autres voyageant avec des budgets très serrés préférant la liberté qu’offre le voyage au confort et à la sécurité d’une vie plus traditionnelle. Tous ces gens nous impressionnent à leur manière et nous donne espoir pour nos futurs voyages quand on serra vieux !
Quant aux familles que nous rencontrons, elles sont principalement françaises, parfois allemandes ou autrichiennes mais rarement d’autres nationalités. Toutes les familles voyageant au long cours avec des enfants de plus de 6 ans sont françaises et ce, grâce au… CNED. Eh oui, nous sommes en effet un des rares pays du monde à posséder un système d’éducation à distance de qualité à des prix raisonnables. En Allemagne par exemple, il est formellement interdit de déscolariser ses enfants. Quant au CNED anglais, il est tout simplement hors de prix.
Partir voir le monde pour quelques mois ou quelques années est un véritable phénomène de mode en ce moment en France (même s’il ne concerne que quelques dizaines de familles par an) et le continent américain est une destination privilégiée car très facilement accessible en bateau RORO (Roll on, Roll off). Pas besoin de mettre les camping-cars en container, il suffit d’entrer dans la cale du bateau , de bien sangler les véhicules et c’est parti pour plusieurs semaines de mer . La traversée peut même se transformer en agréable croisière si on décide de louer une cabine à bord pour mieux surveiller son véhicule.
Nous recevons souvent des mails de gens nous demandant conseils en prévision de leur prochain départ en famille, se renseignant sur les différents type de véhicules, l’état des routes et les éventuels dangers du voyage.
À Puerto Tranquilo, nous visitons les jolies grottes de marbres sur le lac General Carreras qui forment de splendides arches sur l’eau dans lesquelles nous pouvons pénétrer en barque.
Les couleurs sont splendides et la petite balade d’une heure nous donne enfin l’occasion d’organiser une petite excursion avec les enfants qui ont besoin d’action et d’aventure. Il fait beau et ce petit intermède est bien venu.
Quelque part au milieu de nulle part, nous fêtons l’anniversaire de Greg. 37 ans !
Une salade de tomates, un guacamole, un gâteau et quelques Snaky au barbecue, c’est le seul luxe que nous pouvons nous permettre, nos réserves de nourritures ayant fondues rapidement.
En cadeau, Greg reçoit de nos compagnons de voyage une superbe photo postérisée pleine d’humour qui symbolise bien notre traversée de la région et notre état d’esprit en ce moment.
Coihaique est la première ville digne de ce nom que nous rencontrons depuis 12 jours que nous sommes partis du Parc National des Glaciers. 12 jours de ripio. 12 jours de piste de terre et de tôle ondulée. 12 jours allongée à me tenir le ventre. 12 jours de conduite épuisante dans la poussière. On n’en peut plus !!!!!
Nous rejoignons enfin la route en dur et décidons de prendre le ferry de Puerto Chacabuco pour l’île de Chiloé. Nous n’aurons fait que la moitié de la fameuse « Carretera Austral », mais ça nous suffit nous n’avons pas envie de casser la mécanique, d’accoucher prématurément ou d’entrer définitivement en résonance avec la tôle ondulée !
En arrivant au camping de la ville, nous réalisons que nous avons pris une sage décision en voyant le nombre de camions allemands ou de 4x4 le capot ouvert ou les essieux sur des billots de bois en attendant l’arrivée de nouvelles pièces détachées. Quant à nous, nous n’avons rien cassé et nous nous en tirons à bon compte avec une fenêtre de caravane à changer.
Greg est devenu le roi de la caravane. Il en fait ce qu’il veut et impressionne tout le monde. Demandez lui de faire une marche arrière, en pente par jour de pluie entre deux poteaux et il y arrive sans problème.
Le ferry n’a rien de luxueux même si nous y avons une cabine avec 4 lits superposés pour passer une nuit à bord. C’est un vieux bâtiment grec qui sert prioritairement à transporter les bateaux chargés de bestiaux. L’été, ça pue à plein nez mais là, il n’y a aucun risque car il fait froid et il pleut. La traversée doit durer 24 h mais dès le départ c’est mal parti.
Nous partons avec déjà plus de 12 h de retard et qui apercevons-nous au petit matin dans le port, là juste en face de nous alors que nous prenons notre petit-déjeuner ?Gérald et Monique, l’oncle et la tante de Grégory venus en croisière depuis la France visiter les côtes argentines et chiliennes. Enfin, nous ne les voyons pas personnellement mais nous reconnaissons leur paquebot et les savons à bord. Quelle coïncidence ! Décidemment, le monde est petit. La probabilité de se retrouver dans ce port miteux de Puerto Chacabuco était vraiment infime.
Nous sommes toujours avec la famille Pouzet et embarquons avec nos 6 mômes et nos glacières remplies à ras bord de nourriture, de quoi tenir un siège. Nous avons été bien inspirés car notre « croisière » de 24h s’est petit à petit transformée en long pensum de plus de 40h au fur et à mesure des arrêts dans les différents ports, des accidents du travail, des intempéries et de la nullité crasse du commandant de bord. Ils nous ont tout fait !
Un membre de l’équipage alors qu’il essayait d’actionner l’ouverture de la passerelle d’embarquement des véhicules se fait assommé et ouvrir le crâne par une énorme chaîne en fer dont un maillon lâche subitement et aussi facilement qu’une brindille de paille. Personne n’a jamais réussi à faire descendre le canot de sauvetage à la mer et nous ne savons pas ce qu’il est advenu du pauvre homme. Par contre, nous prions pour ne pas avoir d’accident en pleine mer car vue l’incompétence de l’équipage nous serions sûrs de ne pas y réchapper !
Chaque arrêt dans un port est un vrai spectacle en lui-même. Nous avons l’impression que chaque accostage est une première pour le capitaine qui ne semble jamais savoir comment s’y prendre, parfois de face, parfois de côté. Ça prend des heures et les marins tentent d’accrocher les amarres tant bien que mal où ils peuvent, parfois à un poteau, parfois à un simple lampadaire. La passerelle des piétons n’est jamais à la bonne hauteur, trop basse ou trop pentue, les voyageurs se contorsionnent avec leurs baguages pour ne pas tomber à l’eau.
Quand le ferry repart enfin, c’est pour dégazer toujours en plein port et nous sommes suivis d’une énorme flaque d’huile.
A l’intérieur, la majorité des voyageurs n’ont pas de cabine et dorment sur leurs sièges bercés par les clips vidéos de, successivement, André Rieux, Abba, Modern Talking et Adamo. Mais où sont-ils allés cherché un choix aussi hétéroclite ? Puis nous avons droit à Star Wars !?!!
Nous traversons toute une zone de fjords d’une grande beauté même si le soleil n’est toujours pas au rendez-vous. Cela nous rappelle les fjords de Milford Sound en Nouvelle-Zélande.
L’autre moitié du voyage se passe en pleine mer, ça tangue pas mal et je suis obligée de rester allongée dans la cabine surchauffée aux draps à la propreté douteuse pour ne pas avoir le mal de mer.
Mais le clou de la traversée reste les immondes sandwiches réchauffés au micro-onde que nous offre royalement la compagnie comme dédommagement pour le temps perdu. Seuls les Français à bord y auront droit car ce sont les seuls à se plaindre…
10 h du soir le lendemain de notre départ, nous arrivons enfin à Quellon sur l’île de Chiloé. Tous les passagers débarquent sauf nous. Pas de chance, c’est marée basse et nous ne pouvons pas débarquer nos véhicules. Il faut donc attendre jusqu’à 3 heures du matin pour enfin toucher la terre ferme. Heureusement, les enfants et moi-même nous nous endormons dans les camping-cars alors que Greg, pas rassuré de nous savoir dans la soute, veille en luttant contre le sommeil.
L’ILE DE CHILOE
Finalement notre arrivée sur l’île de Chiloé tant convoitée est décevante. L’île n’a rien d’exceptionnel mais il faut bien dire qu’il pleut à verse ce qui tronque sûrement notre vision des choses. Elle a un petit air de Bretagne en moins jolie.
Nous débarquons à la ville de Quellon dont la seule particularité est de se situer à l’extrémité sud de la route Panaméricaine qui est la route la plus longue du monde reliant l’Alaska au Chili. C’est elle que nous allons remonter pendant 1 an et demi tout en faisant plein de détours entre temps.
L’île est réputée mondialement pour ses « palafitos », maisons en bois construites sur pilotis face à la mer et peintes de couleurs vives. En effet, c’est assez typique mais ne mérite pas à notre avis le classement au Patrimoine de l’Unesco, ce qui fait pourtant la fierté du pays et de la ville de Castro où l’on peut en voir le plus.
Il en est de même pour les églises en bois, elles aussi classées. Elles ne cassent pas trois pattes à un canard. Peut-être qu’après 2 ans et demi de voyage commençons nous à être blasés ? Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas emballés. Nous nous enfonçons plus profondément dans l’île et voulons nous éloigner des lieux touristiques.
Nous faisons un détour par la petite île de Quinchao qui est reliée à Chiloé par un ferry de 5 minutes à peine. Tout de suite, l’ambiance change et devient plus typique et plus traditionnelle. Les habitations sont majoritairement en bois, les villages sont plus propres et le tout est mieux entretenu. Il semble qu’ici l’évolution est été plus lente. Il pleut toujours des cordes et nous décidons de tester les restaurants de fruits de mer tant vantés par notre guide.
La petite gargote en face de la mer que nous choisissons au hasard ne nous déçoit pas. Les huîtres sont énormes et bien laiteuses car nous sommes en plein été, période de reproduction. Certaines sont plus grosses que la main et nous les achetons à l’unité. Le mareyeur nous les ouvre sous nos yeux et nous les dégustons avec du citron. Elles sont assez écoeurantes mais Margot et Marie ne se laissent pas dégoûter par leur aspect extérieur et en mange deux chacune, ce qui fait leur repas car elles ont ainsi ingurgité au moins 400 grammes de protéines !
Les « empanadas » aux fruits de mer sont l’autre spécialité de la région. Ce sont de gros feuilletés farcis le plus souvent à la viande ou au fromage. Ils sont délicieux.
Le mauvais temps commence à nous attaquer le moral et nous ne voyons pas l’intérêt de continuer plus avant nos visites sous cette pluie qui plombe le ciel.
Nous quittons l’île en prenant de nouveau le ferry en direction de la ville de Puerto Montt où nous avons l’intention de nous poser en attendant la naissance, mais la ville nous paraît tellement moche et sans charme que nous préférons encore rouler un peu plus vers le nord et finalement nous découvrons la charmante station balnéaire de Puerto Varas au bord du lac Llanquihue.
C’est une petite ville à échelle humaine avec une clinique de très bonne réputation. Nous sommes emballés et décidons de nous poser là.
Isa
Votre commentaire m'a beaucoup amusé, pour apprécier cette région il vaut mieux connaître le passé de ce merveilleux pays et bien préparer la traversée de la Carretera austral. Le Chili est effectivement un pays "encore au naturel" ce qui en fait tout son charme sinon il serait envahi par les touristes à la recherche de confort et perdrait tout intérêt.Nous connaissons cette partie du Chili et y retournons en février prochain, il est vrai que nous savons où nous mettons les pieds, ce qui nous attire le plus ce sont les paysages et la mentalité chilienne "mañana es un otro dià", leur nonchalence et l'amour du prochain (oui oui ça existe!))Dommage pour le temps peu clément mais en Patagonie australe c'est le prix à payer, quant à Chiloë, je suis d'accord avec vous RIEN à voir avec la Bretagne...nous y avons partagé un "curranto" avec une communauté huiliches...sous une pluie battante abrités par une sorte de bache les pieds dans l'eau mais qu'est ce que c'était bon! et PAS de gastro !!! Je suis sûre que dans quelques années votre petite Maud voudra refaire le périple...et retrouver la tôle ondulée...Bien cordialement. MC
Rédigé par : Mcnobizelli | 21 juillet 2012 à 08:26
El camino es como el viento, siempre nos da una sorEn avant, toujours de l'avant, si vous regardez en arrière est de se souvenir comment bien passé.presa en cada giro.
Tu amigo Beto...
Rédigé par : Alberto Oros | 10 mars 2010 à 04:07
Le plus beau est ce qui vient, de dévier la route et ouvre ses secrets...Beto tu amigo
Rédigé par : Alberto Oros | 10 mars 2010 à 03:55
Felicitation pour la naissance de Maud !!!!!!!!!!!!!!!!
Je lui souhaite une longue vie !!!!!
J'espere vous revoir bientot ...
Camille
Rédigé par : Camille DURANCE | 08 avril 2009 à 14:08
Felicitations a toute lq famille- depuis le Chiapas au Mexique!
Ce sont vos amis les Girard croises il y quelques semaines qui nous ont parle de vous... notre pretit Sprinter croisera peut-etre le votre bientot!
Laissez-nous votre adresse mail!
bon vent!
nicolas, mariane, timote, zoe
http://maricolatour.canalblog.com
Rédigé par : nicolas, mariane, timote, zoe | 05 avril 2009 à 03:12
Bravo aux heureux parents et aux grandes soeurs ! La petite Maud a gonflé , pour la première fois de sa vie , ses poumons à l'air sud-américain qui plus est chilien . Ce n'est pas rien historiquement et géographiquement ... Plein de bonheur à elle et à vous tous !
Je suis toujours très touché par votre captivant voyage et la qualité des témoignages aussi humains qu'esthétiques tant écrits que photographiques que vous en "tirez" pour notre plus grand plaisir ...De ma vie je ne pourrai oublier votre magnifique aventure que vous faites si bien partager .
Bon , ici le jour va décliner dans deux heures et demi alors que le matin règne encore autour de vous ... La petite Lola , le juvénile Nino , la bosseuse Patricia et votre "supporter" vous embrasse tous les six ( oui 6 ! ) très affectueusement ! Amitiés , josé .
Rédigé par : josé et patricia ... De Pyjourdes ! | 04 mars 2009 à 14:39