La Perse c’est l’ancien nom pour l’Iran. Le pays est immense est immense et il a la forme d’une voiture avec de la fumée qui sort.
Quand nous sommes arrivés à la frontière d’Iran, on s’est précipité sur nos voiles, mais une femme douanier nous a dit que les enfants n’étaient pas obligés d’en porter un. Mais maman oui.
Je n’étais pas très contente de quitter la Turquie la Turquie. 50 cm
Ils étaient vraiment gentils avec nous, on est resté 4 jours avec eux.
Pour le petit déjeuner, on mangeait du fromage, de la crème fraîche, des noix et du pain tout plat et on buvait du lait. On mangeait tous par terre sur une nappe en plastique sur le tapis.
On a aussi été invité à dîner chez l’ami de Siyamak, Ramin. Ses parents avaient un grand appartement et sa mère était très gentille. On a mangé des pattes en gratin et de la salade. Après, on a fait plein de photos, on a joué de la musique et on a dansé. Siyamak et Ramin ont dansé des danses traditionnelles en se tenant par les épaules et en tapant sur leurs genous. On s’est couché tard. C’était la fête.
Le lendemain, on est parti pour Téhéran, la capitale de l’Iran. Siyamak est venu avec nous car il voulait voir son frère qui habite là-bas.
Sur le chemin, nous nous sommes fait arrêter par des faux policiers. Marie et moi dormions à l’arrière. Les hommes ont montré une fausse carte de police mais notre ami qui pouvait lire le persan a commencé à se battre avec eux en leur demandant ce qu’ils voulaient. Ils ont essayé de lui voler son portable. Marie et moi on n’a rien compris. Maman criait « we have 3 kids, so stop ». Finalement ils sont remontés dans leur voiture et sont partis à toute vitesse et on n’a pas eu le temps de prendre le numéro de leur plaque d’immatriculation.
A Téhéran, il y avait beaucoup de pollution.
Quand on est arrivé la nuit, on s’est garé dans la rue et papa et Ciyamak ont dormi dans la caravane sans chauffage.
Le lendemain, on est parti chez Katia, une amie d’enfance de papa qui est mariée avec un iranien. Ils ont deux enfants, Dariush, 4 ans et Sirus, 2ans. Ils ont une grande maison avec plein de jouets mais surtout des voitures. Ils sont très gentils, Sirus se réveillait le matin en disant « voiture cassée ». J’aime bien ses cheveux bouclés.
On a eu un accident de voiture. Ce n’était pas de notre faute. On était bien sur notre ligne mais un monsieur nous est rentré dedans et a dit que c’était de notre faute. Heureusement Siyamak et Ramin étaient avec nous.
Les dames dans la rue portent le tchador, c’est un drap noir, glissant qu’elles mettent au dessus de leurs vêtements. On ne voit que leurs yeux. D’autres dames n’ont qu’un voile mais aucune femme n’a le droit de sortir sans rien sur la tête.
Après, nous avons été invités pendant plusieurs jours chez les gens qui habitaient à côté. Ils avaient 2 filles, Sarah, 8 ans et Sormeh, 5 ans. Le papa parlait bien français et leur maman était super gentille et on est allé dans un petit parc d’attraction. Marie apprenait quelques mots de français à la maman.
Margot a eu un appareil dentaire c’est à cause de lui qu’on est resté si longtemps à Téhéran. Elle est contente d’en avoir un mais elle doit toujours faire attention à ne pas le perdre ou le casser et doit le laver. Il coûte cher.
La dentiste était très très gentille, elle parlait français et anglais. Elle m’a posé plein de questions. J’ai mis une sorte de patte à modeler dans ma bouche pour faire l’empreinte de mes dents . Je ne devais surtout pas respirer par la bouche. Ca n’avait pas un très bon goût mais quelques minutes plus tard c’était dure et rose fluo. Ce qui est sûre, c’est qu »en rentrant du tour du monde, il faudra que je porte un appareil fixe pendant 3 ans. Dommage, mais après j’aurai de belles dents.
On a quitté Siyamak et on était très triste car on s’était bien habitué à lui et qu’il était très gentil. Il va beaucoup nous manqué mais on va lui écrire ou lui téléphoner.
Ensuite on est allé à Quom qui est une ville très religieuse. On avait un papier écrit en persan demandant où on pouvait dormir et si on pouvait avoir de l’électricité. Un gentil monsieur à moto nous a amené sur un parking sous un lampadaire. Il pensait qu’on avait besoin de lumière et non pas d’électricité ! Finalement, on a dormi sans chauffage. Le lendemain on a visité une énorme mosquée où maman était obligée de porter un tchador en plus de son voile. Nous aussi on devait porter un voile. Elle détestait et ne savait pas comment faire pour le tenir. Les gardiens ne voulaient pas qu’on fasse de photo mais on a réussit à en faire deux quand même.
Ensuite, on est parti pour la ville de Kashan. On a visité des maisons extraordinaires avec des détails minuscules, des lumières très belles et chacune un bassin devant où la maison se reflétait. Certaines salles étaient entièrement décorées avec des morceaux de glace et Eve adorait se regarder. C’était vraiment très beau. J’ai adoré.
Marie et papa sont partis tous les deux visiter la maison et sont passés dans tous les petits passages quand tout à coup ils ont failli tomber dans un gros trou qu’ils n’avaient pas vu dans le noir mais heureusement Marie a prévenu papa. Ils sont arrivés jusqu’au toit.
On a aussi visité le jardin Fin qui est la représentation du Paradis pour les musulmans. Il y a des petits ruisseaux qui divisent le jardin en plusieurs parties avec des beaux arbres et des bancs.
On a encore tendu notre papier et un vieux monsieur nous a invité à nous installer devant chez lui. Tous les voisins nous invitaient à longueur de temps et nous donnaient plein de choses à manger. On ne pouvait jamais être tranquilles. Leurs maisons étaient toutes dorées et ils laissaient toujours le plastique sur les meubles. Ils mangeaient toujours devant la télévision. Ils ont tous visité la caravane. En Iran les enfants se couchent toujours très tard, à 11 h ou minuit et le lendemain se lèvent à 6 h du matin pour aller à l’école mais heureusement ils font la sieste l’après midi car ils sortent à 13 h.
Souvent les femmes se rasaient les sourcils et faisaient à la place un trait au crayon. Tout le monde nous donnait beaucoup de bonbons.
Ensuite, on est allé à Persépolis. C’est une cité antique. Margot l’a trouvé plus inté ressante que les autres mais elle en a marre des ruines. Marie a trouvé ça hyper bien car elle a beaucoup aimé les personnages sculptés tous debout à la suite les uns des autres ainsi que les lions. Il faisait très beau et on a fait plein de croquis. On est allé manger au restaurant, comme d’habitude Margot a mis son appareil dans un verre en plastique et l’a oublié en partant. Peu après elle, s’en est rendue compte et a eu très peur de le perdre. Mais heureusement on l’a retrouvé.
Deux jours après, on est parti à Isfahan. Dès le premier jour, on a rencontré Hamed. C’était un jeune homme de 26 ans très gentil qui parlait très bien anglais. On allait toujours dans la même tea-house avec une très belle vue sur la place de l’Imam où les gens fumaient la quailan c’est comme une bouteille d’eau avec un grand tuyau avec une sorte de pipe au bout pour fumer du tabac. C’est moins dangereux que la cigarette. On buvait beaucoup de chai, c’est le nom pour le thé.
On a appris les chiffres en persan : le cœur à l’envers c’est le cinq ; le V c’est le 7, le V à l’envers c’est le 8, une barre avec 2 petites vagues en haut c’est le 3, une barre avec une seule vague en haut c’est le 2, le 1 c’est comme notre 1, le 9 c’est comme notre 9 mais un peu penché et le zéro c’est un point. Salam Alécum ça veut dire bonjour et on répond : Alécum Salam.
Maman a acheté des superbes assiettes bleues et en rentrant on va faire un grand dîner iranien. Les plats typiques sont le Kébab, c’est de la viande ( mais surtout pas du porc ! ) en brochette avec toujours du riz . Au bout d’un moment, on en a eu assez.
On a fait des beaux croquis de la place de l’Imam .
On a acheté des miniatures peintes sur os de chameau et ont en a envoyé plein aux amis. On a vu de très beaux heurtoirs de porte, ils vont toujours par deux. Un pour les femmes qui tape un son aigu et l’autre un son grave pour les hommes. Comme ça, on sait qui frappe à la porte.
Margot a acheté une petite boite très belle, bleue avec la place de l’Imam dessinée dessus.
Hamed nous a gentiment aidé à acheter tous nos cadeaux et en plus il n’était pas collant !
Tout le monde faisait des photos de nous et nous déconseillons aux enfants blonds aux yeux bleus à aller dans ce pays.
Hamed disait au début qu’il n’aimait pas les enfants mais il n’arrêtait pas de jouer avec nous.
Il nous a emmené dans un super restaurant où l’on mangeait assis en tailleur par terre sans table. C’était génial et le restaurant était excellent.
On n’a pas eu de chance car il s’est mis à neiger à Ispahan, ce qui n’arrive normalement jamais, alors on a décidé de partir pour Chiraz.
A Chiraz, on a dormi sur un parking dans un parc. On n’a rien fait parce qu’il ne faisait pas beau. On est allé dans un Tea- house où un monsieur nous a chanté « une souris verte » sur un air de chanson iranienne. On faisait du vélo dans le parc et on a rencontré une gentille dame qui parlait très bien français et qui nous a invité chez elle.
Un jour, à minuit, alors qu’on dormait tous profondément, un vieux monsieur est venu frapper à la porte pour nous inviter à dormir chez lui car il pensait qu’on avait froid. Les gens sont vraiment gentils mais collants.
On a beaucoup roulé pour arriver à la ville de Minab tout au sud. On est allé au marché. Toutes les femmes portaient un masque brodé sur leurs visages de toutes les couleurs, comme Zorro. Je trouvais que ça faisait un peu peur mais c’était très beau. On en a acheté pour maman.
Ensuite on a pris le ferry pour Dubaï. On a cru que c’était avec des cabines mais il n’y avait que des sièges pour passer toute la nuit. On voulait aller dormir dans la soute dans notre camping-car mais ils ne voulaient pas. On a attendu que le capitaine arrive et il a dit oui.
On a beaucoup attendu pour partir.
Quand on est arrivé le lendemain, maman a enlevé son voile, on a fait plein de photos de « Hourra ».
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