LE PARC DU KARIJINI ET TOM PRICE :
Nous sommes allés visiter le parc national de Karijini. On a retrouvé Aidan, l’Irlandais que nous avions rencontré à Coral Bay. Il était dans la même camping que nous, juste à côté de notre place. Comme son camping-car n’est pas 4x4, on a décidé de l’emmener avec nous pour faire de très belles ballades. On a visité une première gorge avec de très belles piscines naturelles et une cascade. On s’est baigné et on a sauté depuis un rocher. Le lendemain, nous sommes allés dans une autre gorge où il y avait un "spider walk", on doit marcher sur deux parois comme une araignée. Ca faisait peur car il y avait une petite rivière pas profonde et si on tombait dans l’eau, on glissait jusque dans une autre petite piscine. On a revu notre ami Daniel, l'Allemand qui escaladait avec sa combinaison et tout son équipement. Il a emmené Margot faire une ballade plus longtemps que les autres car c’était trop difficile avec Eve et Marie. Dans cette ballade, il fallait nager dans l’eau froide. Daniel qui était très bien équipé, avait un sac à dos spécial qui servait de bouée dans l’eau. Puisque l’eau était trop froide, je me suis mise en équilibre dessus et j’ai flotté jusqu’à l’autre rive. Daniel s’occupait très bien de moi et faisait attention que je ne me fasse pas mal. Il disait toujours « safety first ». Par endroit, c’était très difficile alors, on devait se tenir à une corde et glisser. Maman a fait tomber ses lunettes dans l’eau froide et Daniel a plongé pour les récupérer. C’était une super ballade et notre gorge préférée. Marie est tombée dans l’eau toute habillée et comme elle avait froid, elle a du faire demi-tour avec Aidan. Aidan est très gentil et très patient avec nous. Il est aventurier et il a voyagé dans beaucoup de pays avec son sac à dos. Il a traversé des rivières avec des sangsues qu’il était obligé de tuer en tapant dessus avec ses chaussures. Il est bavard mais comme Margot aussi, ils font un beau couple ! Il est aussi lent alors quand il dit « je vais prendre une petite douche rapide », on sait qu’il en a pour 3h ! Ca nous fait bien rire.
Il nous apprend même à conduire. Au camping de Tom Price, on a même dormi Marie, Margot et Aidan, sur le toit de son camping-car avec un matelas et des sacs de couchage. Marie était en sandwich au milieu et on a très bien dormi. Le matin, on avait l’impression qu’on allait toucher les perroquets dans les arbres en levant la main. On est allé visiter une mine de fer mais on est resté tout le temps dans le bus. C’était pas très intéressant sauf qu’on a vu un énorme camion dont un pneu pesait 4t à lui tout seul.
A Tom Price, on est resté très longtemps car on attendait que la caravane soit réparée. Maintenant, elle est recouverte de plaques d’aluminium. Marie n’aime pas tellement parce qu’on voit moins les couleurs mais Margot aimerait qu’elle soit entièrement recouverte comme ça. C’est bien quand même car elle est plus solide. On a même hésité a acheter une caravane australienne 4x4 mais Marie était trop triste de quitter sa petite caravane en bois.
On a rencontré un couple de français trop drôle Stéphanie qui a 25 ans et Fabien qui a 23 ans. On appelait Fabien « la princesse » car il mettait toujours des crèmes et Stéphanie le prenait pour un bébé. Comme ils allaient dans la même direction que nous, on savait qu’on allait les revoir.
On a rencontré des allemands à la retraite : Bernd et Ingrid qui font le tour du monde dans un camion avec une cellule. On les a invités à diner et Ingrid a fait de bonnes crêpes. Ingrid, c’est « madame rigolote » et Bernd c’est « monsieur sourire ». On jouait tout le temps aux cartes avec eux.
On a même rencontré les Chazel, un couple de français à la retraite qui font le tour du monde avec un 4x4 à cellule. Papa était allé plein de fois sur leur site et c’est rigolo de les retrouver ici en Australie.
Marie a fait une mauvaise chute à vélo et a dû aller à l’hôpital car elle s’était blessée à l’épaule, sur le visage et au genou.
LE KIMBERLEY ET LA GIBB RIVER ROAD :
A Broome, nous avons retrouvé tout le monde et on était bien content.
On a pris Aidan avec nous pour aller sur la Gibb River Road. Nous étions 6 personnes dans le camping-car. Aidan et Marie dans la tente de toit, papa, maman et Eve dans leur lit et Margot sur la banquette dans le van. Nous n’avons pas pu prendre la caravane ni « Donkey » car c’est une piste 4x4 et on doit même parfois traverser des rivières. Un jour qu’on allait traverser une rivière dont on ne connaissait pas la profondeur, Aidan a dû traverser d’abord à pied, l’eau lui arrivait au dessus du genou. Papa a pris son élan et on a passé la rivière et ça faisait des vagues.
Les campings sont beaucoup plus sauvages au milieu de la nature avec des grands barbecues au feu de bois. Les toilettes et les douches sont dans des petites cabanes en bois. On avait nos petites habitudes : on ouvrait la tente de toit, le store, on étalait notre énorme tapis de sol, on sortait la table pliante et les fauteuils. C’était vraiment bien. L’après-midi on visitait des gorges. On a visité « Tunnel Creek ». C’est un tunnel sous la terre, on doit marcher dans l’eau jusqu’à la taille pour aller à l’autre bout. Dans l’eau, il y avait des langoustes. On a visité « Winjana gorge » et on a vu plein de crocodiles d’eau douce. Ils ont un nez fin, leur corps et long et fin aussi et ils sont moins méchants que les crocodiles d’eau salée. Ils étaient en train de se reposer sur le sable . On a pu les approcher à 1 m. Margot n’a pas trop apprécié cette gorge car il faisait trop chaud surtout quand on marchait sur le sable.
A « Bell gorge », l’endroit était magnifique. Il y avait une belle piscine naturelle et des cascades. On s’est mis à l’ombre d’un petit rocher et on est allé se baigner. Le vrai paradis, l’eau était à température idéale et la cascade nous faisait un petit massage. Quand on est sorti, vous n’allez pas le croire, maman, papa et Eve étaient recouverts de sangsues. Ce sont de petits animaux qui sucent le sang. Maman a commencé a hurler, papa était très angoissé et Eve ne comprenait pas ce qui se passait. Aidan était tranquillement sur le bord entrain de se faire bronzer, il ne s’est pas baigné. On s’est regardé partout Marie et moi mais ouf, on n’en avait pas ! On a rencontré des fermiers australiens en vacances qui ont nagé jusqu’à notre rocher pour nous parler avec leurs enfants. Leurs fils eux aussi en avaient plein partout mais ça ne les a pas geiné. Un petit coup de bombe anti-sangsues et ils sont repartis dans l’eau. Maman était bouche-bée.
Le soir au camping, on faisait de grands feux. On coupait des arbres morts avec notre scie et on allait chercher des brindilles et des petites branches. Une famille d’australiens est venue nous offrir des Marshmallows à faire cuire. Margot était amie avec leur fille Samantha. Le lendemain, leur fils Daniel est tombé dans la cendre chaude de leur feu de camp et s’est brûlé au troisième degré. Ils ont appelé un hélicoptère pour l’emmener à l’hôpital mais comme il fallait attendre trop longtemps, ils ont pris la route jusqu’à la plus proche ville.
LE PARC DU BUNGLE BUNGLE :
Après nous sommes allés dans le parc du « Bungle Bungle » et on a re-laissé la caravane et on a fait de nouveau notre petit plan. On a repris une track et on a traversé d’autres rivières. La première était vraiment balaize, il y avait des énormes rochers, le camion était complètement penché. Heureusement, nous étions tous sortis. Il y avait une roue qui tournait dans le vide, papa conduisait et maman et Aidan aidaient pour la manœuvre. On a réussi à passer et on a tous félicité papa. On a vu plein de baobabs. Ce sont des arbres très rigolos : ils ont un énorme tronc, des branches avec de toutes petites feuilles au bout et me font penser à une tête de géant avec plein de cheveux.
On est ensuite allé encore dans un autre parc qui s’appelle El Questro puis on a roulé longtemps pour aller chercher Maëlle à l’aéroport à Darwin.
MAELLE ET LE KAKADU :
Maëlle est une amie de papa et maman que l’on aime beaucoup. On a même des photos d’elle dans la caravane. Avant qu’elle ne vienne, on lui a dessiné plein de dessins de princesses et de princes et aussi son portrait que l’on a laminé avec la machine de maman . Elle est venue 2 semaines en septembre à Darwin et est arrivée en pleine nuit à 3h du matin à l’aéroport. On est resté dormir dans la caravane et Aïdan nous a surveillé. Quand elle est arrivée, elle avait de grosses cernes et était fatiguée car elle a pris l’avion pendant 24h . Elle a frappé à la porte de la caravane et on lui a sauté dans les bras. Elle nous a rapporté plein de cadeaux et on a eu des livres en français qu’on attendait avec impatience. On a tous dansé sur de la musique tango.
Pour qu’elle soit bien à l’aise, nous sommes restés dans un camping 3 étoiles et demi avec 3 piscines. Car il fait très chaud, 38 degrés tous les jours.
On est allé visiter le parc du Kakadu. Margot a moins aimé ce parc mais l’idée qu’il y avait des crocodiles partout lui plaisait beaucoup. Ce sont les plus dangereux du monde. Il y en a deux espèces différentes « les fresh water » et les « salt water ». « Les salt water » sont les plus féroces. Ils ont un cerveau de la taille d’une pièce de monnaie mais sont très rapides (8 fois plus rapides qu’un homme). Ils peuvent attraper un cheval, un kangourou ou n’importe quel animal près de la rivière, le noyer et le dévorer. Quand ils attrapent un animal, ils le laissent sur la berge dans des branchages à pourrir. Quand d’autres animaux viennent pour manger le cadavre (tortues ou poissons), les crocodiles les mangent aussi. Ainsi, ça leur fait plus de nourriture. Les plus gros font entre 5m et 7m de long maximum. Ils vivent entre 70 et 100 ans, c’est à dire comme les hommes. Les femelles sont beaucoup plus petites que les mâles, elles peuvent pondre entre 30 et 50 œufs qu’elles couvent sans bouger et sans manger pendant longtemps. Quand on les voit sur les bords des rivières, bouche ouverte, c’est pour aérer leur cerveau.
Dans le parc, Maelle avait envie de marcher. Elle faisait les plus longues ballades même s'il faisait très chaud.
On est allé à Ubirr voir des peintures aborigènes peintes sur des rochers, c’était très beau. Les peintures étaient toutes rouges, de la couleur de la terre. Elles représentaient des hommes dans des bateaux, des scènes de chasse et leur nourriture surtout des gros poissons, taille réelle et des tortues. Le jeu c’était de retrouver les dessins représentés sur un panneau explicatif. Ce sont de très vieilles peintures. Maelle en a vu d’autres derrière des buissons pendant qu’elle se balladait. Il y en a partout en Australie.
Dans le Kakadu, il y a beaucoup plus de mouches qu’ailleurs. C’est peut-être à cause du nom !
On commence a en avoir assez de voir toujours les mêmes paysages, la terre rouge, les kangourous, les termitières et les ballades dans les gorges. Maman nous a dit que ça allait changer dans le sud et qu’il allait y avoir des plages.
Maelle était très contente car on a vu plein de wallabis. Un moment, on était dans un camping très nature et notre voisin et venu gentiment nous montrer un wallabi. Trop content de nous le laisser, il est parti en courant. Il était plutôt agressif et nous sautait dessus jusqu’à la hanche. On est vite monté sur le toit de Donkey (le camping-car d’Aidan) et papa a été chargé de nous en débarrasser. Papa essayait de le donner à Aidan et Aidan essayait de le redonner à papa !
On a fait une croisière en bateau sur la rivière de « Yellow water ». La légende dit que des bisons venaient se baigner dedans et qu’elle devenait toute jaune et boueuse. On s’est levé à 5h et demi du matin, il y avait de la brume et des chevaux sauvages. On a vu plein de crocodiles et même une attaque. Deux crocodiles se battaient. Tous les gens du bateau ont fait « ouh » puis quelques secondes plus tard, un énorme poisson terrorisé a fait un énorme bond hors de l’eau, on a tous fait « Ha,ouh, ouh » car on croyait que c’était les crocodiles qui nous attaquaient. On a aussi vu plein de très beaux oiseaux. Marie a trouvé la ballade un peu longue mais Margot a adoré.
On a ensuite visité un musée sur les aborigènes. A chaque fois que l’on passait le long d’un mur, il y avait un bruit de tonnerre qui se déclenchait. On a tous sursauté et Aidan a même crié. Il y avait du carrelage en mosaïque qui représentait la rivière avec les poissons dedans et les serpents. On a aussi vu comment ils faisaient des bateaux avec de l’écorce d’arbre. Il y avait des photos en noir et blanc qui montraient des aborigènes tout nus entrain d’avaler des serpents. Ca nous a bien expliqué comment ils vivent encore maintenant sur leurs territoires mais ils n’ont plus le droit de se mettre tout nus et les enfants doivent aller à l’école.
On est ensuite descendu à Katherine dans un camping super bien où il y avait des sources chaudes avec de jolis galets blancs et des branches. On pouvait sauter partout et il y avait une mini cascade qui servait de toboggan. L’eau chaude nous fatiguait beaucoup. Maman a rencontré de gentils australiens avec deux garçons plus petits que nous, qui nous ont invité à passer Noel avec eux en Tasmanie. On va sûrement y aller.
On a fait une très longue ballade dans les gorges de Katherine. On a marché pendant 5 h dans la « Butterfly walk » en pensant qu’un beau lac nous attendait au bout. Mais quand nous sommes arrivés, on a été très déçus car l’eau n’était pas belle et on ne pouvait pas se baigner même si on avait très chaud. On a mangé nos sandwiches sur le bord du rocher et on a vu passer des canoés et on s’est dit qu’on aurait mieux fait d'en louer. Au retour, Margot était épuisée et ne pouvait plus marcher, papa a dû porter Marie et maman a porté Eve (10 h de marche en tout).
Le lendemain, Aïdan nous a quitté pour aller rejoindre une de ses copines à Uluru et nous on est remonté avec Maëlle au parc de Liechville. On était maintenant un peu serré dans la voiture.
On a revu une famille que l’on avait déjà rencontré dans le Kakadu avec 4 enfants de 1 an à 14 ans. La mère est à moitié aborigène et moitié française. Le papa faisait des lances et des didgeridoos (instrument de musique dans un tronc d’arbre creusé par les termites) pour les enfants. On est allé nager dans un grand lac avec leur fille et on a sauté d’un rocher d’au moins 15 m de haut. La première fois, on a eu un peu peur car l’eau était noire à certain endroit à cause des algues et des bouts de bois mais à la fin, on était habitué. On a vu un oiseau qui construisait un nid super beau sur le sol pour attirer et séduire sa femelle. Il avait fait un petit tunnel en brindilles en forme de tipi indien mais plus long avec au tour plein de coquillages et plein de morceaux de papier d’aluminium qu’il avait pris dans les barbecues. On n’est pas resté très longtemps car on devait ramener Maëlle à Darwin.
On était très contentes que Maëlle soit venue nous voir et nous ait donné des nouvelles de tout le monde en France.
On est retourné au même camping qu’avant, le Free Spirit et on a déposé Maëlle à l’aéroport On était tous un peu tristes car on a trouvé que le temps était passé vite. On a retrouvé nos copines au camping qui étaient revenues car leur caravane avait pris feu sur la route ! Alicia, Kathy, Zooly étaient toutes jalouses les unes des autres et voulaient toujours que l’on soit les seules à jouer avec elles. Maman nous a acheté un gros asticot gonflable pour jouer dans la piscine car il faisait très chaud et humide. La température était toujours entre 35 et 40 degrés. On a dû rester plus d’une semaine pour faire réparer le camion qui avait juste une petite fuite d’huile. Eve a retrouvé sa copine Emilie.
DE DARWIN A ULURU :
On est enfin parti et on a roulé pendant une semaine pour traverser toute l’Australie du nord au sud. On roulait deux heures le matin , 3h l’après-midi pendant la sieste d’Eve pendant qu’on regardait un film. Papa et maman roulaient encore 3h la nuit pendant qu’on dormait. On s’est arrêté dans un pub qui était décoré avec des soutiens-gorge, des billets de tous les pays, des drapeaux, des photos, des pièces, des peluches et des culottes. Il y avait plein de corbeaux et on a bien aimé car on n’était jamais allé dans un endroit pareil avant.
On a retrouvé Aïdan à Alice Spring et on est parti à Uluru. C’est un énorme rocher rouge au milieu du désert qui est très important pour les aborigènes. Ce qui est très rare c’est que c’est un seul énorme rocher d’une seule pièce (un monolite). C’est comme un iceberg, il y a les 3/4 sous terre. Nous sommes allé le voir au coucher du soleil. Nous sommes montés sur le toit de « Donkey ». Il changeait de couleur et devenait de plus en plus rouge. Margot a beaucoup aimé voir cet énorme rocher au milieu de nulle part. Le lendemain, papa, Aïdan et Margot sont allés l’escalader. Il fallait s’accrocher à une corde, c’était très pentu et très dangereux. Aller et retour, on a mis 3h.
Ensuite, nous avons fait le tour à vélo.
On a quitté Aïdan pour de bon cette fois car il partait vers le Queensland au nord-est et nous vers le sud. Marie était triste de le quitter car on avait l’habitude d’être avec lui depuis longtemps et Margot était triste à l’idée qu’il se retrouve tout seul avec personne à qui parler. Il nous a fait plein de beaux cadeaux : Eve a eu un beau T-shirt de toutes les couleurs, Marie a eu un collier égyptien qui avait une belle histoire. Aïdan était en Egypte en voyage. Il se baladait et voulait prendre un raccourci alors il a escaladé une montagne. En haut, il y avait une grotte. Il est rentré et a marché dans l’obscurité. Tout à coup, sa jambe est tombée dans un trou. Il a jeté une allumette dans le trou et a vu au fond un squelette d’homme. Il a eu très peur et s’est dit qu’il aurait pu finir comme lui. Sur un marché, il a acheté deux pendentifs en forme de scarabée et en a donné un à Marie pour lui porter chance.
Margot a eu un chapeau qu’il avait ramené du Laos. A chaque fois, il avait plein de chapeaux très colorés qu’il donnait aux filles qu’il aimait bien alors il m’en a donné un.
Papa et maman on eu un vrai fouet en cuir de kangourou (ne vous inquiétez pas, ce n’est pas pour nous battre !).
On a tous été très tristes de se quitter mais on va se revoir l’année prochaine peut-être en France.
COOBER PEDDY :
Coober Peddy est une ville avec des gens qui vivent sous terre car il fait trop chaud l’été. Ils viennent ici pour chercher des opales. L’opale est une pierre précieuse qui est un peu de toutes les couleurs. Il y a beaucoup d’aborigènes.
On a visité le musée de la mine et même une maison troglodyte. Il fait toujours frais à l’intérieur, c’est comme une grotte et ils s’éclairent à l’électricité car il n’y a pas de fenêtre sauf pour la salle de bain et les toilettes. Marie aurait bien aimé y vivre l’été car il fait frais dedans et s’est amusant de vivre sous la terre. Margot aurait bien aimé essayer une fois juste pour le changement. Ils creusent les tunnels avec des énormes machines qui broient les cailloux et souvent, ils trouvent des opales.
La ville est très poussiéreuse et ressemble un peu à l’Inde.
Le lendemain, on est allé chercher des opales en fouillant dans des gros tas de terre et de cailloux d’anciennes mines. On creusait avec nos mains et quand on trouvait une pierre, on la léchait pour voir si elle brillait. On a trouvé plein de cristaux et maman a trouvé une petite opale mais qui ne valait rien.
Marie et Margot ont trouvé que c’était une bonne expérience, drôle et amusante. La prochaine fois, on essaye d’aller chercher de l’or.
ADELAIDE :
Dès qu’on est arrivé à Adélaïde, on est allé directement dans des musées. Margot était très excitée car elle avait envie de dessiner des sculptures.
On a aussi fait beaucoup de vélo et le camping était au bord d’une rivière. On a rencontré Stéphanie, une française très gentille qui avait une fille, Matilda de 9 ans et un bébé mignon Charli. Ils nous ont accueillis dans leur immense maison et on a fait un « sleep over ». Matilda est super drôle. On a lavé leur labrador avec du shampooing, c’était super drôle.
On est allé dans un grand marché avec Stéphanie où il y avait plein de magasins de nourriture, de fromages, de fruits… et on a fait des bracelets de perles.
Margot avait tellement envie de faire de l’escalade, que papa nous a ammené avec Matilda sur un mur d’escalade intérieur. On avait un harnais, des cordes et des casques. Marie a réussi à monter jusqu’en haut et Margot a adoré les descentes en rappel parce qu’elle faisait semblant de marcher dans l’air.
Ca fait presqu’un an et demi que nous sommes partis, la France manque un peu à Margot mais elle est quand même contente de voyager et de se faire de nouveaux copains partout.
PORTLAND
A côté de Portland, nous sommes allés dans un camping gratuit dans un parc national. Comme il y avait eu une tempête quelques jours avant, il y avait des arbres déracinés en travers du chemin. Papa, nain-Hulk, a commencé a scier le tronc d’arbre et deux heures après avait fini. On a même tiré l’arbre avait notre camion grâce à une corde. On est allé faire une balade au bord de la rivière. Maman s’est mise à pousser un cri d’horreur : elle avait plein de sangsues collées à son jean. Cette fois, elles étaient grosses (2 cm de long) et gigotaient en tous sens. Horrible ! Quand on est reparti, on s’est embourbé sur le bas-côté. On avait de la boue jusqu’aux portes. Maman est partie chercher de l’aide à vélo et un tracteur est venu nous sortir de là.
En partant, Margot a vu pour la première fois de sa vie un vrai koala et s’est mise à crier de joie.
LA GREAT OCEAN ROAD
C’est la route le long de la mer qui va à Melbourne. Il fallait s’arrêter toutes les cinq minutes pour regarder le paysage et au bout d’un moment, on ne voulait plus sortir du camion. Mais on a vu nos copains les Italiens qu’on avait rencontrés il y a quelques mois en Western Australia. Ils étaient très contents de nous revoir et nous ont fait plein de bisous . Le jeune qui s’appelle Hélia est le plus marrant, il porte de grosses lunettes qui lui font de gros yeux. C’était son anniversaire de 23 ans et il a fait le poirier comme Margot au milieu de tous les touristes. Il appelle Eve « Babo » car elle l’appelle comme ça elle aussi. Il nous a bien fait rire. Tous les Italiens nous ont invités chez eux en Italie à Florence et on ira les voir après le tour du monde.
On est allé dormir dans le parc national du Otway près d’un lac. On faisait nos devoirs dans la caravane quand papa est arrivé en courrant nous chercher car il avait vu un koala. Ca pousse des cris comme un cochon égorgé mais sinon c’est mignon. Ca ressemble à un bébé ours. Les bébés koalas ont le pelage blanc aux fesses, on dirait qu’ils ont des couches. Ils sautent de branche en branche et montent sur le dos de leur maman. On les a trouvés très mignons.
A Geelong, on a trouvé une entreprise pour nous faire une nouvelle caravane sur mesure car la notre devient trop vieille. Margot est très excitée et contente car elle aime bien le changement et parce que la prochaine caravane sera mieux avec 5 lits et l’air conditionné. Marie est un peu triste car elle s’était bien habituée à l’ancienne. Elle aimerait la garder et la mettre dans son jardin mais ce n’est pas possible. Elle n’a pas envie que quelqu’un d’autre l’utilise.
Il va y avoir 3 lits superposés pour les enfants et aussi 2 autres lits pour les parents qui vont faire banquettes pour manger.Eve va avoir un lit de grande et elle est plutôt excitée.
Dans la péninsule de Belarina près de Melbourne, on a rencontré la famille Mc Donald, pas ceux des hamburgers mais d’autres ! Il y a 3 filles, une de 8 ans qui s’appelle Louie, une de 7 ans qui s’appelle Pipi (si, si c’est un nom australien !) et une autre de 5 ans qui s’appelle Eddie. Leur chien est super mignon, il s’appelle Gadget. Leur maison est immense. Ils ont un trampoline extérieur, une piscine, une énorme salle de jeux et 3 télés. Louie est super bonne au trampoline. Elle fait des choses très impressionnantes et en a apprises quelqu’unes à Margot. On a même fait un slip over chez elles. On les aime bien. Ils vont se faire construire une énorme caravane par le même constructeur que nous pour partir visiter l’Australie en famille.
LA REGION DE L’OR:
Nous sommes allés à Ballarat. C’est une ville où il y a 150 ans, des gens ont trouvé beaucoup d’or. A Sovereign Hill, ils ont reconstruit une ancienne ville minière. Il y a des gens habillés comme au 19ème siècle qui tiennent des magasins, comme la boulangerie, le marchand de bonbons, la vendeuse de savons, l’usine de bougie, le vieux bowling, le pub … Papa s’est acheté un chapeau de cowboy en cuir de buffalo qu’il ne quitte pas. On a même vu une école avec des écoliers déguisés. Les faux policiers étaient super marrants. Ils ont arrêté une dame et lui ont mis les menottes. Ils ont attrapé Margot par l’oreille. Il y en a un qui a fait une démonstration de comment on utilisait les armes à feu à l’époque et a même demandé à Marie d’aller chercher du caca de cheval pour bourrer la balle. Finalement, il a utilisé du chiffon !
Margot qui s’occupait de sa sœur Eve dans sa poussette s’est même perdue pendant une heure. Elle n’était pas très inquiète et finalement, des écoliers l’ont aidée à retrouver papa et maman.
Ensuite, toujours à Sovereign Hill, nous sommes allés chercher de l’or dans une petite rivière avec des bassines en fer en forme de grandes assiettes. Avec une grande pelle, on prenait du sable au fond de la rivière et on le mettait dans la bassine avec de l’eau. On tournait, on tournait, on tournait la bassine en faisant tomber les grosses pierres avec la main. Quand il ne restait plus que du sable fin, on regardait bien et il y avait plusieurs paillettes d’or collées au fond. C’était génial. On les a mises dans des petites bouteilles remplies d’eau. On en a trouvé une cinquantaine en seulement une heure. Marie a adoré mais était très étonnée qu’on ait le droit de chercher de l’or et de le garder. Margot a trouvé qu’il y avait trop de touristes et tous les chinois l’arrêtaient pour faire des photos et lui demander comment on cherchait de l’or.
On a visité l’ancienne mine d’or. Margot n’a pas trop aimé, on marchait longtemps dans un tunnel. On a quand même appris des choses intéressantes : les filles n’avaient pas le droit de travailler à la mine, ça portait malheur, les petits garçons commençaient à travailler à 12 ans en poussant les wagonnets et gagnaient bien leur vie (20 000 euros par an). Les hommes creusaient et gagnaient 65 000 euros par an mais mourraient très jeunes vers 40 ans à cause de la poussière et des explosions de dynamite qui détruisaient leur poumons. Plus tard, ils utilisaient des marteaux piqueurs qui les rendaient sourds et ceux qui essayaient de mettre du coton dans leurs oreilles passaient pour des mauviettes !
Marie a spécialement bien aimé la balade en train dans la mine.
Ensuite, maman a voulu acheter un détecteur d’or. Au début, on trouvait ça amusant et on était très excité mais en fait c’est difficile de creuser dans les mouches, au soleil et on ne trouvait que des vieilles canettes alors on en a eu assez au bout de 2 jours et on restait toujours dans la voiture pendant que papa et maman cherchaient.
Un jour, maman a crié et nous a appelé en disant « on a trouvé de l’or » ! On a couru et on a même laissé Eve toute seule dans la voiture. On était surexcité et on sautait partout. La première pépite était plutôt plate et pleine de terre. Maman a dit à Margot « tiens voilà, c’est la tienne » . J’étais fière et toute contente. Ensuite, papa a continué à chercher dans le trou et à côté, on en a trouvé deux à la fois. La plus lourde était pour Marie et l’autre pour Eve. On a fait la fête toute la soirée. Maman et papa nous ont dit qu’ils nous donneraient nos pépites pour nos 18 ans. On est super fière.
Maintenant qu’on est riche, on va aller en Tasmanie...
bonjour,
sur France Ô , nous avons une émission "Ô bout du monde" dans laquelle je souhaite vous inviter !
où êtes vous? que faites vous?
nous enregistrons dans la semaine du 6 janvier, les mardi mercredi et jeudi... seriez vous disponibles ?
laurent Bignolas
journaliste
06 80 03 46 22
Rédigé par : laurent Bignolas | 21 novembre 2013 à 16:55