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Turquie

ISTANBUL :

Quand nous sommes arrivés en Turquie, maman était malade. Elle avait de la fièvre et restait dans le lit. C’est papa qui a conduit tout le long sous la pluie. Nous avons demandé notre route pour trouver le camping à plein de personnes qui nous donnaient tous plein de directions différentes. On en a eu trop marre et on a suivi un taxi qui nous a montré la route.

Le camping était comme un restaurant, il était au bord de la route à côté d’une station essence. Même si c’était à côté de l’aéroport, c’était pas trop bruyant.

Nous avons visité

la Mosquée Bleue

et Sainte-Sophie.

Une mosquée c’est un endroit où viennent prier les musulmans. Ils y viennent 5 fois par jour, avant d’entrer ils se lavent les pieds, la figure et les mains dans un petit lavabo à l’entrée. On n’a pas le droit de rentrer avec ses chaussures. Dans

la Mosquée Bleue

il y a plein de tapis par terre où se mettent les musulmans pour prier. Au dessus de nous, il y avaient plein de fenêtres colorées comme dans les églises ( les vitraux ). Le muezzin ( l’appel à la prière ) commence à 5h 30 du matin, ça nous réveille ! Au dessus de nous, il y avait aussi un grand lustre avec plein de petites lumières. Vous savez pourquoi, on l’appelle

la Mosquée Bleue

? Parce qu’à l’intérieur, il y a plein de céramiques bleues avec des dessins de fleurs.

Maman a dû mettre un voile bleu pendant la prière et Marie en a profité pour faire un croquis.

Sainte-Sophie : Avant JC c’était une belle cathédrale avec de la mosaïque partout qui représentait des moments de la vie de Jésus. Quand les musulmans sont arrivés, ils ont transformé la cathédrale en mosquée et ils ont recouvert les belles mosaïques avec de la peinture grossière. Ils ont aussi rajouté 4 grandes tours qui s’appellent des minarets. A l’intérieur, il y avait plein d’échafaudages. Dommage. En ce moment, ils grattent la peinture pour essayer de retrouver les mosaïques.

On est allé se balader au Grand Bazar mais maman n’a rien voulu nous acheter. Il y avait des déguisements de danse du ventre et j’ai trouvé que les plafonds des couloirs ressemblaient à Sainte-Sophie. Les vendeurs qui s’ennuyaient jouaient au foot avec des bouchons de bouteilles et Marie a joué avec eux. Il y avait des beaux bijoux. Il y avait plein de choses à vendre comme des assiettes peintes très belles, des lampes qui brillaient comme des vitraux quand on les allumait… Nous sommes repartis avec plein de cadeaux que nous ont offert les marchands : des petits yeux de verre porte-bonheur, des dés à coudre peints… Tout le monde nous a embrassé, tirer les joues et chouchouté Eve. On est ressorti les joues rouges et les bras plein de cadeaux !

Le lendemain, on a visité

la Citerne. Il

y avait une tête de méduse sculptée sur un des piliers. Il y en avait une la tête en haut et l’autre la tête en bas. On appelle ça une méduse mais c’est une tête de femme et la légende dit que si on la regarde dans les yeux, elle nous transforme en pierre. Maman nous avait lu dans le livre de contes grecs, l’histoire de Persée qui avait tué Méduse et sortait sa tête d’un sac quand il voulait se débarrasser de ses ennemis. Mais heureusement là, ce n’était pas la vraie tête de Méduse. C’était une réserve d’eau depuis très longtemps. C’était sous la terre mais il y avait des lumières et des poissons dans l’eau.       

La nourriture turque est bonne mais ce n’est pas comme ce que l’on mange à Paris.Il y a des pita qui ressemblent aux pizzas, de la soupe aux lentilles qu’adorent maman et Margot,des boulettes de viandes … mais j’en ai assez de toujours manger la même chose. Je veux manger chinois et Margot veut manger japonais !

Le jour où on est parti d’Istanbul, un chaton est rentré dans notre moteur. On s’est arrêté car on l’entendait miauler. On a demandé à des gens de nous aider et un monsieur s’est gentiment mis sous le camion, a sali sa veste et le chaton lui a fait pipi dessus. Heureusement, il a réussi a l’attraper !

On est parti à la campagne à Safranbolu.

Pour la première fois de ma vie, je suis allée dans un hammam.C’est un endroit où il fait très chaud où on va pour se laver. J’ai mis de l’eau glaciale sur moi tellement j’avais chaud et maman de l’eau chaude. Ca a fait une grosse différence de chaleur quand je suis rentrée, j’étais bien mais pas très habituée. Dans les hammams, les femmes se mettent en culottes et cette fois-ci il y avait une dame obèse qui nous a montré ses seins.

Marie a adoré le hammam, c’était amusant parce qu’au milieu il y avait un grand banc en marbre, on jetait de l’eau dessus et on glissait. La dame m’a gratté avec un gant de crin pour enlever ma peau morte et j’en avais plein, ensuite elle m’a fait un massage au savon. Ca m’a fait du bien et j’allais presque m’endormir. On s’est rincé avec un grand bol en plastique pour prendre l’eau chaude ou froide. J’ai envie de recommencer.

La ville de Safranbolu est très connue pour ses loukoums et spécialement ceux au safran. Nous en avons acheté des boites entières. Les loukoums sont des friandises brillantes, roulées dans du sucre glace. C’est carré et dès qu’on les mange on se colle les doigts. C’est mou, ça colle aux dents. Il y en a à la rose, à la pistache… C’est très sucré et je n’aime pas quand il n’y a pas de pistache.

On a rencontré des français qui habitent Istanbul où ils sont professeurs de français. Ils nous ont invité à passer les voir en revenant à Istanbul.

Nous avons dormi dans la caserne des pompiers. Ils étaient très gentils et nous ont fait visiter des maisons ottomanes. Il y a un très grand bassin à l’intèrieur ( parfois au premier étage ). Il est parfois très profond (

2 m

) autour il y a des canapés, des tapis et des tableaux au murs. On peut s’y baigner l’été mais pas l’hiver car la pièce n’est pas chauffée. Il faut toujours enlever les chaussures quand on rentre chez quelqu’un.

On est allé à Amasra au bord de

la Mer Noire.

Sur le bord du port il y avait des milliers de méduses. Papa nous a acheté une épuisette et il n’arrivait même pas à soulever une énorme méduse. On a rencontré Emin un gentil patron-pêcheur avec qui on est resté plusieurs jours.Il a invité papa sur son bateau pour pêcher toute une nuit mais hélas le bateau était en panne. Papa a quand même vu des dauphins. On a goûté la boisson typique de

la Turquie

: l’Ayran. C’est du lait salé. C’est délicieux. On ne s’est pas trop balader. On est resté tranquillement sur le port à se reposer et à faire du vélo.

De retour à Istanbul, nous avons revu nos amis français rencontrés à Safranbolu et Virginie nous a même emmené dans son école française. Les élèves parlaient français devant les professeurs mais turc entre eux. Ils nous posaient plein de questions sur nous et sur notre voyage mais à chaque fois qu’on allait dans une nouvelle classe il fallait tout expliquer de nouveau. Ils étaient très gentils mais bavards. Ce jour là, ils n’avaient pas d’uniforme car c’était un jour d’exception. La cantine était bien meilleure que celle de l’école Malherbe !

Nos amis nous ont conseillé d’aller voir un chamelier à la campagne.

Nous nous sommes trompés de route dans la nuit. C’était un chemin avec plein de trous et de bosses . Nous avons fait des sauts avec la caravane et le camping-car. Quand on s’est arrêté, on a remarqué que la fourche de la caravane était presque cassée en deux.

Le chamelier s’appelait Goran, c’était un Français avec une drôle de tête. Il avait une barbe, des longs cheveux, des yeux bleus et une écharpe sur la tête. On l’a suivi sur un chemin boueux en pleine nuit. Il a dit « Ne vous inquiétez pas, il y a juste 7 ou 8 chiens dans les parages » !!

La première chose que j’ai vue vaguement dans la nuit, c’est la grosse tête des chameaux. J’ai eu peur et j’ai sursauté.

Il y avait un vieux chameau qui grinçait des dents comme une casserole, la femelle donnait des coups de pieds car elle ne pouvait pas faire de bébé avec lui. Ils avaient une très belle caravane en bois. Elle faisait plus « savane » que la nôtre. Il y avait des filets de pêcheurs pour ranger les affaires qui pendaient au plafond. Pour monter dans les lits, il fallait escalader les canapés !

Il faisait très noir, il n’y avait pas d’électricité mais des bougies et un vieux poêle à bois.

Il y avait plein de chiens, des biquettes, des poneys, des oies et des poules . On a brossé les chameaux et Mélissa nous a fait des bracelets en poil.

Le lendemain matin, on est monté sur le vieux chameau, tout d’un coup il s’est assis , on s’est jeté en avant puis en arrière et Marie a eu peur. On était à plus de 2m du sol.

Dans la caravane, il y avait un bébé chien qui s’était fait écraser la patte par une voiture et le chamelier le soignait. On était dans une forêt de pins, ça sentait bon et il faisait froid. Il y avait plein de beaux tas de bois. La chamelle avait une seule bosse et le vieux chameau deux bosses toutes ramollies.

On a adoré rester quelques jours avec lui.

Nous sommes allés à Troie pour visiter le cheval car maman nous avait lu les contes grecs et les aventures d’ Ulysse. On a été très déçu car le cheval était très moche. Il était  en réfection avec des échafaudages partout. Nous avons un peu visité Troie mais ce n’était pas terrible car il n’y avait que des vieilles pierres partout mais pas de temples ni de statues.

Puis,nous sommes allés à Izmir où nous avons revu Ahcan, le copain turc de Virginie. Il nous a fait visiter la ville. Maman a fait 5 machines à laver chez sa mère et avait un peu honte d’abuser de leur gentillesse. Sa nièce est adorable et elle a joué avec Eve.

Partout en Turquie on voit des portraits d’Ataturc même dans les restaurants.

C’ est un homme très important pour les turcs. Il a été le président du pays et a rendu le pays plus moderne. Il voulait que les femmes ne portent plus le voile.  Avant les petites filles pouvaient se marier à partir de 9 ans ( et parfois même avec un vieux monsieur de 60 ans ) mais Ataturc a repoussé l’âge du mariage à 13 ans. Il a aussi fait transformer l’écriture arabe en écriture romaine. C’est grâce à lui qu’on peut lire les panneaux dans la rue. Il a aussi modernisé la langue turque et a rajouté plein de mots français comme «  lavabo, toalet, kuafor, manikure…. ». Et il a fait plein d’autres choses encore.

A Ephese, on a fait des croquis de la bibliothèque de Celsus qui est en très bon état. Il y avait des chats partout. Nous avons visité les maisons à étages qui sont protégées sous une immense structure métallique avec des grands vélums blancs. Il y avait des passerelles tout en verre. On disait que c’était notre base et que si on marchait sur le mauvais verre, on tombait dans le vide avec les crocodiles. Il y avait des très vieilles mosaïques en très bon état et des belles peintures sur les murs. Il y avait un homme qui était passé exprès sous la barrière et marchait sur les mosaïques sans se soucier de rien.

On a dormi dans un camping au milieu des mandariniers. Tous les matins, on en cueillait pour notre petit déjeuner. C’était délicieux et Eve en était folle. Il y avait des gros chiens. Papa nous a acheté des déguisements de la danse du ventre, il y a plein de pièces dessus qui font plein de bruit quand on bouge. Le déguisement de Marie est orange et celui de Margot vert avec un chapeau et un foulard violet. On voulait les mettre tout de suite mais il faisait trop froid pour aller dehors.

A Konia on a vu un spectacle des derviches tourneurs. Ce sont des gens qui tournent en priant . Ils sont vétus d’une longue robe blanche qui tourne , une grande cape noire et un chapeau en forme de dé à coudre marron. Autrefois ils mettaient un clou sous leur talon pour les forcer à prier et à tourner. Nous sommes allés au spectacle le soir à 7h30 et on s’est couché très tard. En première partie du spectacle, il y avait le chanteur préféré de Habit, jeune homme kurde qui nous a fait visiter la ville.

J’étais la seule parmi les 3 000 spectateurs a être photographiée avec les derviches tourneurs car ils m’avaient trouvé mignonne et qu’ils m’aimaient bien. Il y avait des moments embêtants pendant le spectacle car c’était un peu long mais on attendait avec impatience qu’ils se mettent à tourner.

Habit priait très souvent et ne mangeait presque jamais rien.

On a aussi visité le tombeau-mausolé de Mevlana qui était le chef des derviches tourneurs et un écrivain très connu pour les turcs. Il y avait plein de tombes recouvertes avec des draps de différentes couleurs.

A Bergame, à cause des mauvaises routes pour aller chez le chamelier, nous avons cassé la caravane et on la fait réparer. La réparation était nulle. A Konia, on a refait faire entièrement la flèche chez un carrossier qui nous a même invité à manger des pides dans son atelier. Ils étaient très sympas.

La Cappadoce

est un endroit très bizarre car les maisons troglodites sont toujours habitées. Ce sont des maisons qui sont creusées dans le rocher avec des fenêtres. Ca ne me donne pas très envie de vivre dedans car c’est sombre et on dirait qu’il n’y a pas de chauffage.

On a visité

la Vallée Rose.

On a fait une grande ballade jusqu’à la tombée de la nuit et les rochers deviennent rose quand le soleil se couche. C’est très beau. On a escaladé et monté plein d’échelles. Certaines personnes croient qu’il y avait des extra- terrestres qui vivaient dedans !

On a fait une ballade en mongolfière, on était très serré dans la nacelle mais c’était très beau. Il y avait une grosse dame malaisienne qui n’arrivait pas à monter dans le panier. Tout le monde essayait de la tirer et de la pousser aux fesses. On a goûté pour la première fois des bonbons malaisiens. On a survolé Rose valley . Il y avait d’autres mongolfières avec nous. Il y en avait une avec Mercedes écrit dessus qui montait très haut dans le ciel. A la fin, on a bu du champagne et on a aidé les gens en marchant sur la mongolfière pour enlever l’air. C’était très rigolo.  On a eu des diplômes. Comme on s’était réveillé à 6 h du matin et qu’on n’avait pas pris de petit-déjeuner, on est vite rentré à la caravane et on a bu un bon chocolat chaud.

Margot voulait faire du chameau mais on n’a pas eu le temps car le lendemain il s’est mis à pleuvoir et on est parti.

On a beaucoup rouler pour aller au Mont Nemrut.On s’est arrêté dans un village tout cracra. Il y avait plein d’enfants qui nous ont fait visiter leur village. On leur a offert des clémentines et des bonbons et ils ont jeté tous les papiers par terre. Ces enfants étaient très sales et avaient des caries. Ils ne changeaient presque jamais de vêtements. Ils étaient pieds nus dans leurs chaussures. Leurs maisons n’étaient pas du tout comme celles des Français. Ils dormaient sur un tapis tous les enfants dans la même chambre avec les parents. Ils étaient tous cousins car le grand-père avait eu 13 enfants. Ils étaient très gentils. On s’est fait 3 copines et on leur avait donné des Barbies mais elles ont voulu changer contre des Polly-pocket.

On est monté sur un âne du village. Il y avait un mouton qu’ils voulaient tuer pour la nouvelle année mais on ne pouvait pas rester. Les petites filles voulaient jouer avec nous et elles sont venues taper à la porte de la caravane à 6 h du matin.

Les rues étaient très sales. Il y avait plein de sacs plastique et des couches sales partout.

Il y avait un mongolien très gentil avec la tête toute plate derrière. Il faisait un petit peu peur.

On a rencontré une autre petite fille qui souriait tout le temps et qui s’appelait Cibel. On est allé dîner dans la maison de sa famille pour Noël. C’était dégoûtant mais j’aimais bien le poisson froid enroulé dans une galette. Il n’y avait pas de table ni de chaise, ni de fourchette. On mangeait par terre avec les mains, sur une nappe. On leur a fait goûter le cassoulet. Les mères n’ont pas voulu goûter mais Cibel s’est forcée.

Il y avait un gros poèle à bois dans la chambre. Il faisait très chaud.

Le père Noël a réussi à nous trouver même si on était dans la caravane au fin fond de

la Turquie. Margot

a eu une Barbie avec une grosse tête et des gros sourcils en l’air. Elle ne l’aime pas du tout. Marie a eu une Barbie rousse très belle avec laquelle elle joue toujours. Elle a eu aussi un pyjama Barbie pour l’été, mais comme elle est trop fine maman va devoir resserrer à la taille.

Avec Mehmet, le père des 3 filles gentilles, on est monté en haut du Mont Nemrut. Il faisait très très froid. Nous avons mis nos écharpes, nos 3 pulls, nos manteaux, nos gants et nos bonnets. Le vent était glacial mais en haut ça allait mieux. On a vu des sculptures d’aigles et de personnes. Un roi, il y a très longtemps avait voulu faire des tombeaux pour toute sa famille. Je me demande bien comment ils ont réussi à faire ça tellement il fait froid l’hiver et très chaud l’été.

Le lendemain, on est allé avec eux à la pêche. Il n’y avait pas de poisson mais tout le monde se battait pour l’épuisette. Ensuite tous les enfants ont commencé à faire un pont en pierre dans la rivière. On a tous mouillé nos vêtements et Margot a fait tomber les pulls dans la rivière. Mehmet a couru très vite et a repêché le pull avec l’épuisette.

La femme de Mehmet nous a fait essayer des voiles et nous en a même donné un. On a fait plein de photos. Elle disait toujours «  guézel, guézel » ( « jolie, jolie » )

Ensuite, nous sommes partis et les enfants étaient très tristes. Mehmet nous a dit qu’il viendrait peut-être un jour en France nous voir.

Pour aller visiter le palais d’Ishac Pasha à côté de la frontière iranienne, papa et maman ont roulé toute la nuit pour nous laisser dormir car c’était très loin. Quand on s’est réveillé le lendemain, on était dans une station service en construction et il y avait de la neige partout. Le fils du propriétaire, Mohamed qui avait 13 ans, nous a emmené au palais d’Ishac Pasha tout en haut de la montagne. C’était complètement sous la neige. Hélas, on a pas pu visiter l’intérieur car c’était fermé. Marie était très très déçue. Il y avait des chiens de berger qui surveillaient les troupeaux de moutons. Il ne fallait surtout pas courir sinon ils nous attaquaient. Mohamed nous a dit qu’il y avait des loups dans la montagne.

On a dormi dans la caravane et il a fait –10 degrés dehors.

Le lendemain, on est allé dans un hammam moderne. Il y avait un jacuzzi (petit bain avec des bulles) et une petite piscine très froide et une autre tout en longueur chaude et très agréable. La jeune fille du hammam jouait tout le temps avec nous. Elle nous a fait un peeling.Eve jouait tranquillement avec les gamelles et les brocs en plastiques.

On a adoré et heureusement il y a d’autres hammams en Iran.

On a appris uelques petits mots comme : « pipette » pour une paille, «  Rodafes » pour au revoir et Salam Alécum pour bonjour.

Grèce, le retour.

ATHENES :

Nous sommes allés chez Anne en Grèce à Athènes. Elle avait une grande maison super belle. On est resté 5 jours, on a regardé la télé, fais les devoirs et on s’est reposé. On a dormi dans la chambre de Tomas. Elle nous a annoncé la grande nouvelle : elle est enceinte et c’est un petit garçon.

DELPHES :

Nous sommes arrivés à Delphes et il faisait très froid. On est allé acheter un radiateur électrique au super-marché et on a dormi au camping. On avait une très belle vue sur les oliviers sacrés. On a visité des ruines. On est monté tout en haut. On a fait des croquis du stade mais j’en avais assez de voir des ruines qui ressemblaient à Olympie et au Parthénon. On avait horriblement froid et on avait le nez bleu !

Ensuite, on est allé dans le musée où nous avons fait de superbes croquis du sphinx et de têtes de lion. A chaque fois que nous allons dans des musées, je cherche s’il y a des maquettes parce que j’adore les maquettes et que je veux en faire plus tard.

LES METEORES :

Nous sommes allés voir les Météores, ce sont des montagnes avec en haut des monastères. Les prêtres qui vivent dedans ne se marient jamais, ils ont un grand uniforme noir avec un chapeau sur la tête. Ils ont des barbes grise ou noires. Avant, pour faire monter les visiteurs, ils utilisaient des paniers tirés par une corde et une poulie. S’ils lâchaient la corde, les visiteurs tombaient et s’écrasaient par terre.Nous avons visité deux monastères, un pour les hommes et un pour les femmes. On a vu plein d’îcones,

Ce sont des planchettes de bois où sont peintes des images de Jésus et de Marie avec de la peinture en or.

THESSALONIQUE :

Nous sommes allés sur une plage à 1/2 h de Thessalonique.On est arrivé la nuit et papa n’a pas vu qu’il roulait sur le sable.Le camion s’est enfoncé mais on a demandé à un pêcheur de nous aidé et il nous a tiré avec son 4X4. On a dormi face à la mer sans chauffage et il faisait un peu froid. Le lendemain, maman a eu l’idée d’aller près d’une cabane en bois avec un ponton sur la plage. On a sorti notre table pliante pour prendre le petit déjeuné et faire les devoirs. Maman a nettoyé toute la plage pour que Eve ne mange pas les saletés. On avait trouvé une chaise rouge pour papa. Nous avons essayé de nous baigner avec Océane notre dauphin en plastique mais l’eau était très froide.

Retour en France

Du 22 septembre au 29 novembre 2006.

Le ferry était comme un hotel posé sur une grande barque. Il y avait une piscine mais comme il faisait trop froid, on n’a pas pu se baigner. Dans la chambre il y avait 2 lits superposés et une salle de bain avec des wc et une douche. On s’est fait des copains qui avaient 5 ans et demi. C’était des jumeaux, un garçon Adam et une fille Ana. On a bien aimé car on allait tous les jours mangé au restaurant. Eve a pleuré toute la nuit, alors c’était horrible.

En partant, nous avons attendu très longtemps dehors sur le quai avec les baguages alors que papa sortait le camping-car tout seul.

On a roulé directement jusqu’à Nice. Ca a pris 5 heures.

Nous sommes allés à St Jeannet dans la maison de papy Odile mais comme on n’avait pas les clefs, on a dû attendre le retour du voisin. On a mis un petit mot sur l’ardoise de la cuisine pour faire une surprise à Papy.

Le lendemain, on est allé voir Lolo et Val, des amis de bœuf de papa. Ils ont eu une petite fille qui s’appelle Jody, elle est très mignonne avec une tête toute ronde . On les a mises toute les deux avec Eve dans le par cet Eve s’est assise sur la tête de Jody. Je trouve que val est très jolie. Ils ont un chien qui s’appelle Ulix. Il est mignon et tout blanc.

On a roulé toute la nuit et Marie et moi dormions pendant que maman et papa conduisaient chacun leur tour.

Nous sommes arrivés à 7 h du matin devant la maison des Perbost. On avait prévenu personne de notre arrivée. C’était une surprise. Quand on a sonné, Fabrice nous a vu et tout le monde est descendu en criant et en riant . Séverine était en culotte et en t-shirt avec son gros ventre ! Camille m’a prise dans les bras, Marguerite a dit «  mais c’est fou ! » et a tout de suite emmené Marie dans sa chambre et Boubou était très étonné. Séverine dansait, criait et nous prenait dans les bras. C’était super et tout le monde était très joyeux. Ensuite, en allant chez mamy, on est tombé nez à nez avec Pierre dans la rue qui était bouche-bée.

Mamy Alain était tellement contente de nous voir qu’elle a pleuré de joie. Papy Odile était en train de faire visiter sa maison pour la vendre et on a sonné comme des fous à la porte , il croyait que c’était des enfants qui faisaient une blague et il a dit « ça suffit maintenant les enfants » . Dès qu’il nous a vu, il a été content.

Nous sommes allés à l’école et madame Isabelle m’a prise en cours. J’ai revu toutes mes copines et elles étaient très contentes et très surprises. Les copines de Marie ont crié de joie et voulaient toutes l’inviter à jouer chez elles. Je suis allée dormir chez mes copines Isabelle, Florence, Zoé,Sophie et Jessica et j’ai aussi beaucoup dormi avec Camille.

Tous les mardis soirs, c’était le ciné Club. On regardait des films comme « Oliver Twist » et « Le voleur de bicyclette ». On était content car c’était la fête et on mangeait des bonbons.

Le bébé de Severine est né et devinez comment elle s’est appelé ? Violette. Elle était légère par rapport à Eve ! On est allé les voir à l’hopital et il y avait des bonbons à la violette. Quand Séverine est rentrée à la maison, Boubou était un peu jaloux et Camille et moi, on le rassurait. Violette n’était pas très belle avec ses boutons mais ils vont partir quand elle sera plus grande mais je la trouvais quand même mignonne.

On a acheté la caravane, José et Franklin nous ont aidé à l’aménager et papa et maman l’ont peint. Dommage, on n’a pas vu Cédric et Magali.

Marie était triste de partir mais quand même contente de pouvoir aller visiter de nouvelles choses différente de Paris. Elle trouve la caravane très bien .

Pour fêter notre départ avec la caravane, nous avons fait une petite fête avec de la musique. On s’est mis tout nu pour danser. C’était l’idée de Marie.

Le jour de notre départ, on est parti dans la nuit et nous sommes arrêté chez toutes nos copines : Héloïse puis Zoé et enfin Isabelle et Florence qui nous ont gentiment offert un bon gâteau et de la confiture.

Nous sommes arrivés en pleine nuit chez mamie Nana chez qui on a fait les rideaux. On a trouvé des girolles et on étaient toutes folles de joie, on criait, on riait et on en a ramassé plein.

Ensuite, on  est retourné en Italie, à Venise pour prendre le ferry . On a attendu 8h sur le quai avant de rentrer dans le bateau sinon tout était pareil qu’à l’aller.

Grèce

La Grèce a un long bras avec au bout cinq doigts.

Nous sommes d’abord allés à Ionaninna où nous avons dormi dans un camping au bord d’un lac . A côté de nous , ils y avaient des espagnols avec un grand camping-car que nous avons visité. On a eu l’idée d’acheter le même car le notre était trop petit et Margot à fait des papiers « a vendre » que l’on a collé sur le camping-car.

La Grèce est beaucoup moins sale que l’Albanie et les routes sont meilleures.

Puis, nous sommes partis pour Olympie. C’est dans le Péloponèse, là où

la Grèce ressemble a une main. C’était une ancienne ville où tous les quatre ans, ils organisaient des jeux olympiques en honneur de Zeus. Les grecs faisaient « la trêve sacrée » pendant toute la durée des jeux ( entre 3 et 5 jours au mois d’août … il devait faire une chaleur horrible !) c’est à dire qu’ils arrêtaient de faire la guerre pendant cette période.

On a vu des parcours sportifs tous cassés. Ils pratiquaient le lancer de disque, la boxe et la lutte, le lancer de javelot, la course de vitesse, le combat en armure avec casque, genouillère, coudière,bouclier, épée et chausses, des courses de chariots…

Tout le monde pouvait participer sauf les femmes, les esclaves, les enfants et les étrangers. Et les femmes n’avaient même pas le droit de regarder et celles qui désobéissaient étaient lancées du haut d’une colline et s’écrabouillaient sur des rochers.

Ils gravaient le nom des sportifs qui trichaient aux jeux sur les pierres alignées à l’entrée du stade pour que tout le monde puisse lire leur nom avant de participer aux jeux et ainsi décourager d’éventuels tricheurs. 2 500 ans après, on peut encore lire leurs noms !!

Papa nous a fait courir ,Margot et moi, dans le stade là où les sportifs couraient. On a posé notre main par terre devant nous, la jambe tendue derrière et on était à ras du sol. Papa a compté jusqu’à 3 et j’ai gagné la course !

Ensuite, nous sommes allés au musée. A l’entée, nous avons vu une maquette représentant Olympie toute construite, à l’époque des grecs. Il y avait une petite chenille vivante à l’intérieure qui allait partout. Elle prenait les tunnels et les chemins et allait par ici et par là. Et j’ai mieux compris grâce à la maquette. On a vu une sculpture représentant le discobole.

On a fait du camping sauvage dans les oliviers et Marie et moi, on envoyait ,depuis notre tente, des olives sur papa et maman ou dans les plats.

Le soir, on a fêté l’anniversaire d’Eve. Elle a eu 1 an. Comme on n’avait pas de four,on n’a pas pu faire de gâteau. On a mis la bougie dans son Petit-Suisse ( Marie le détestait et disait que c’était un petit-Suisse à l’os car il y avait un os dessiné dessus ! ).

Ensuite, on a visité Mystra . C’est une ancienne ville construite sur une colline. On a dû beaucoup monter pour arriver tout là-haut au drapeau.

On a continué à rouler jusqu’à Kalamata et ensuite on est allé au bord de la mer dans un petit village. On a trouvé un super camping presque vide car on était en septembre. Il y avait une piscine, la pelouse ( bien verte ) à côté avec un bar et plus bas la mer. Par contre, les douches étaient toutes pourries , elles étaient tantôt brûlantes, tantôt glaciales. Eve s’est fait ébouillantée et Margot était gelée ! A côté de la piscine, il y avait un bébé chat noir et à chaque fois qu’on mangeait au restaurant, on lui lançait des frites.

On a rencontré des Suisses- français avec un chien qui nous courait après. Il était féroce. Ils nous ont donné des tablettes de chocolat… suisse !

Ils nous ont raconté qu’ils avaient trouvé une tortue de terre sur la route et l’avaient emmené avec eux. Elle se glissait sous la pédale du frein quand ils conduisaient alors comme c’était très dangereux, ils l’ont laissé au camping et on a joué avec ! On voulait la garder mais papa et maman n’ont pas voulu.

Finalement, on a décidé d’acheter une caravane et garder le camion. Il y en avait une dans le camping. Elle était mignonne mais toute pourrie et les propriétaires du camping ne voulaient pas la vendre.

Puis, nous sommes allés dans le village de Koroni pour visiter l’ancienne forteresse presque complètement détruite. Il y avait des petites maisons avec des potagers et des coqs. On a vu des pêcheurs qui réparaient leurs filets et on s’est promené dans des petits sentiers avec des herbes plus hautes que nous où on s’est caché avec des cactus. Le soleil faisait une très belle couleur dorée aux grandes herbes. C’était très beau.

On a décidé de partir directement à Athènes pour acheter une caravane d’occasion .

Nous sommes arrivés pendant la nuit à Athènes dans un premier camping au bord de l’autoroute. Il n’y avait plus de place. Ils nous ont proposé de dormir sur le parking, c’était très cher et très bruyant. On a voulu aller manger au restaurant du camping mais c’était trop long alors on a mangé des céréales dans le camion.

Après, nous avons demandé à la réception où il y avait un autre camping. On a roulé pas très longtemps avant d’y arriver.

Le lendemain matin le camping était super. Il y avait une piscine, c’était très bien paysagé mais il y avait des bandes de chiens errants qui aboyaient la nuit et se répondaient.

Le lendemain, on a visité Athènes. Pour y aller nous avons dû attendre 1/2 heure le bus et ensuite on a pris le métro. Il y avait plein de pollution, des voitures qui fonçaient, des policiers qui sifflaient et les trottoirs étaient tout défoncés et pas pratiques pour la poussette.

J’ai été déçue par le Parthénon car j’ai trouvé que ça ressemblait à Olympie. C’était des vieilles ruines, je m’y suis ennuyée car il n’y avait presque rien à visiter. Il y avait des échafaudages partout car les grecs redefont toutes les pierres pour les remettre à leur bonne place car dans le passé, ils avaient reconstruit les temples avec les mauvaises pierres au mauvais endroit. En sortant, on est allé dîner au restaurant. Il s’est mis à pleuvoir tout à coup, une pluie horrible tombait à cordes, tous les gens étaient trempés jusqu’aux os. Papa est allé courageusement chercher un taxi pour nous et est revenu tout trempé avec ses vêtements collés à sa peau et grâce à Super Papa, nous avons pu rentré au sec au camping.

Une amie de papa nous a présenté une de ses amies grecques qui s’appelle Kalliopé. Nous sommes allés la voir dans son appartement à Athènes et elle nous a tout de suite proposé de rester une semaine chez elle pendant son absence. C’est un très vieil appartement avec une chambre pour Marie et Margot et il y a une grande mape monde au mur. C’est bruyant mais nous sommes restés au sec pendant tout le temps car il pleuvait beaucoup. On a fait les devoirs et internet. Nous avons aussi beaucoup parlé de la caravane et on a réservé notre billet pour le ferry pour Venise.

Une amie de papa et maman, Anne est venue dîner à l’appartement.

Albanie

L’Albanie est un long pays.

L’Albanie est très sale.

Nous avons dormi dans un hôtel-pension avec un balcon et la plage en dessous. Maman pouvait nous surveiller depuis la chambre.

Nous sommes allés dans un musée avec plein de sculptures et de la mosaïque ancienne .Dans les rues commercante de la vieille ville, nous avons vu des petits vêtements typiques albanais et comme ils très anciens et fragiles maman n’a pas voulu les acheter comme déguisements.C’était un petit gilet à manches courtes avec des petits grelots et des broderies. Il était très beau.

On ne pouvait pas aller se baigner souvent à la plage car il y avait beaucoup de mégots de cigarettes et plein d’ordures.

A la frontière avec la Grèce, il y avait des mendiants qui demandaient de l’argent. Ils étaient très pauvres et sales. Il y avait aussi plein de petits enfants. A la fin, on a cédé et on leur a donné une tablette de chocolat. Ils étaient très contents.

Montenegro

Le Monte Negro n’est pas bien gros.

On est allé dans la baie de Kotor. Il y avait un monsieur qui nous a interpellé en disant « Ah des français ! ». il s’appelait Gérard. C’était un ancien policier municipal à la retraite. Il était gros avec un œil crevé et buvait des bières toute la journée au café. Il vivait au Monte Negro depuis 13 ans et était très gentil. On a dormi dans le camion face à la mer dans un petit village, le long de la route entre 2 caravanes abandonnées . La vue était très belle et le village aussi. Papa et Gérard discutaient, Marie et moi on se baignait, Eve faisait la sieste. C’était pas le paradis ça ?

On a escaladé les remparts de la ville fortifée de Kotor . La vue en haut était très belle. Comme on montait, c’était la même vue de plus en plus petit. On devait monter jusqu’au drapeau. Les super-héros ont réussis bien-sûr !

On est allé à la plage de Copacabana . Ce n’était pas la vraie bien sûr. Le sable était noir et il n’y avait personne parce que c’était le drapeau rouge.

Après on a essayé d’aller dans un camping tout pourri, les bungalows étaient tout vieux et détruits. On n’a pas voulu rester , alors on a décider de rouler toute la nuit vers l’Albanie.

Bosnie

On est arrivé de nuit dans la ville de Mostar dans un hôtel 3 étoiles. Les couloirs étaient « exotiques » c’est- à- dire plein de plantes avec de la moquette. On avait une chambre pour nous toutes seules et il y avait un bubble bath et on a pensé à mamie Nana. On a visité la vieille ville de Mostar . Les ruelles sont en galets , elles ressemblent à celles en Slovénie. Il y a un pont qui a été complètement détruit pendant la guerre . C’est les français qui ont aidé à la reconstruction. Papa et maman nous ont montré un petit album avec plein de photos de maisons détruites pendant la guerre.

Le soir , on est  allé dîner au restaurant bosniaque et on a goûté pour la première fois des baclavas. C’était délicieux !

Dans la ville autour de l’hôtel, il y avait plein d’immeubles détruits sans fenêtre sans porte sans toit…

L’ex-Yougoslavie était composée de plusieurs pays : la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, Le Monte Negro et la Serbie.

La guerre a éclaté car tous les pays voulaient se séparer.La Slovénie était le premier pays à se séparer, il n’y a pas eu de guerre.

La Bosnie, la Croatie et la Serbie se sont battues aussi pour des raisons de religion.

Ensuite pour nous changer les idées, nous sommes allés faire du rafting chez Hitko , un monsieur très gentil avec son fils adolescent. Il y avait des descentes de 1 m de haut. Eve avait son gilet de sauvetage , elle était très mignonne. Papa était derrière à faire le gouvernail. Le fils de Hitko a sauté d’une montagne de 25 m de haut. C’était vraiment impressionnant. L’eau était froide mais on se baignait quand même. Hitko nous a fait plonger en arrière. On sautait d’un bateau à l’autre.

On est resté dormir 2 jours dans leur jardin. La maison était très belle , tout en bois à l’intérieur et à l’extérieur. C’est Hitko qui l’avait construite.

Puis , nous sommes allés à Sarajevo la capitale de la Bosnie. Marie s’est fait arracher 4 dents car elle avait une double rangée comme un requin !

On s’est fait voler l’auto radio pendant la nuit ainsi que toutes nos bébés Barbies et Polly Pocket mais heureusement pas l’iPod.

On est allé visiter les pyramides de Visoko et il y avait des ouvriers qui creusaient et qui avaient trouvé des pierres alignées . Il y avait aussi des arbres fruitiers.On a fait la connaissance d’une dame qui avait été expatriée au Danemark pendant la guerre. Elle nous a expliqué que personne ne s’occupait d’elle et qu’elle devait rester toute la journée devant la télé !

Puis nous sommes allés a Kraonic voir des bébés chiens dans un chenil. Il y en avait des grands et des plus petits. C’était des Shepper. Ils étaient mignons mais ils puaient. Notre ami Micha a acheté de la tisane à la camomille à Marie, ça marche pas bien mais elle adore.

On est allé dormir dans le jardin d’une dame très gentille avec son fils Dario de 13 ans. Il nous avait fait plein de cadeaux. Maman a failli écraser leur chat en s’asseyant dans le fauteuil ! Ils nous ont invité à dîner chez eux et on a mangé du maïs de leur jardin potager et Marie avait du mal sans ses dents de devant.

Après la guerre, la dame déminait les routes. Elle avait tellement peur qu’elle a commencé à beaucoup fumer. On ne se comprenait pas mais on parlait avec les mains.

Quand on est parti elle a pleuré.

Sur la route en quittant le pays, il pleuvait beaucoup. Nous avons demandé notre chemin à une dame dans la rue. Elle s’est incrustée dans notre camion et nous l’avons ramené chez elle. On ne comprenait pas ce qu’elle nous voulait. Finalement, elle était très gentille et nous a invité à rester dans son jardin qui était plein de détritus mais c’était gentil quand même.

Croatie

La Croatie est un croissant qui plait à tous les enfants.

On a visité Zagreb , la capitale de la Croatie, il pleuvait. On a vu une maison comme celle d’Ansel et Grétel.

Ensuite on est allé dans un parc où il y avait plein de cascades ( le parc de Plevisce ). L’eau était turquoise et il y avait plein , plein de poissons pareils . On a beaucoup marché et on a fait des croquis . Quand on avait fini , on est allé nettoyer les pinceaux , j’avais eu une mauvaise idée d’aller dans les marécages. Marie a commencé à s’enfoncer, elle avait de la gadoue partout et  Eve lui a prêté son short. On croyait que l’on pouvait nager mais on était tout déçu car on n’avait pas le droit.

Le lendemain , on est allé en bateau , la nuit sur l’île de Pag. Il n’y a que des rochers , on dirait qu’ils ont été rasés. On a essayé d’aller dormir dans un camping de luxe. Il n’y avait plus de place. On est quand même aller manger à l’intérieur , il y avait une fête , des feux d’artifice , des gens qui dansaient et d’autres qui chantaient. Finalement, on a dormi sur le parking !!! Le lendemain , on est allé prendre le petit déjeuner à côté d’un petit lac. C’était … horrible ! Il y avait plein de voitures toutes vieilles et toutes cassées et plein d’ânes qui étaient mignons et qui faisaient « hi han ».

On est allé se promener. Marie s’est perdue dans la rue, maman a appelé la police, tout le monde était inquiet, des gens l’ont  trouvé et l’on ramené. On a eu très peur.

Dans le sud de la Croatie, nous étions au bord de la mer dans un camping. Ce n’était pas une très belle plage mais surtout des rochers et on perdait tout de suite pied. Mais c’était quand même génial. On a rencontré Philip et Monica qui sont de Prague et un petit garçon qui s’appelait Jacub avec qui on jouait tout le temps . On a loué un pédalo avec un grand toboggan dessus, c’était très rigolo. J’aurais aimé rester plus longtemps. Marie a eu l’idée de prendre la petite baignoire d’Eve et de s’en servir comme bateau. Elle avait peur des rochers sous l’eau et Marie les prenait pour des pieuvres !

Dubrovnic est une très belle ville, la première chose qu’on a vu ce sont les remparts qui sont très hauts, en pierre. A l’intérieur il y a beaucoup de monde et beaucoup de restaurants. On dirait qu’il n’y a jamais eu la guerre ici. Ca fait partie de l’ancienne Yougoslavie.

Slovénie

C’est très joli comme pays. Nous sommes allés voir Mélita et Alojsa, ils ont un petit garçon qui s’appelle Sven et qui a 1 an et demi et aussi un chien qui s’appelle Maxi. Avec eux, nous sommes allés à la plage sur un lac , on voyait la montagne depuis le bas, l’eau était transparente. On passait notre temps à nous disputer pour promener Maxi . Maman trouvait qu’il puait beaucoup. Alors Marie et moi avons eu une bonne idée : on a pris notre parfum et on a presque renversé toute la bouteille sur lui mais on ne voulait surtout pas le dire à Melita !

On est allé dans un château et le monsieur qui vivait dedans il y a très longtemps s’appelait Erasem. Il est mort aux toilettes en recevant un boulet sur sa tête, parce qu’il y avait un copain à lui qui l’a trahi.

Après , on est parti dans une belle grotte avec un petit train qui allait très vite. On a vu des stalagmites et des stalagtites et il y avait des ours il y a très longtemps qui vivaient à l’entrée de la grotte mais qui n’osaient pas entrer à l’intérieur. Ils allaient chasser autre part.

Il y avait des  human fish , ce sont des animaux sans nez sans yeux sans dent mais avec une colonne vertébrale . On dirait des bébés crocodiles en beige. Leur peau ressemble à celle des humains. Il y avait un monsieur qui nous parlait de la grotte.

Nous sommes allés à Lubjana , la capitale de la Slovénie. Il pleuvait. On a vu une maquette en bronze à l’extèrieur dans la rue qui représentait la ville. Il y avait des rues dans cette maquette , les rues se remplissaient d’eau de pluie de tombait dans le caniveau.

Des gens nous avaient prêté une maison. Il y avait plein de fleurs qui séchaient pour faire de la tisane. Il y avait 5 grandes chambres.

Nous avons visité un parc avec plein de petites maisons et une grange pour faire sécher les bottes de foin. Pendant ces 9 jours , il pleuvait beaucoup alors on est allé dans une piscine thermale. C’est une énorme piscine avec plein de jeux d’eau comme des fontaines, des jets , des remous.. L’eau était chaude comme le jacuzzi. C’est de l’eau naturelle qui sort chaude de la terre. Je suis allée dehors dans une autre petite piscine , il y avait un monsieur qui s’amusait avec les enfants avec un tapis sur l’eau. On pouvait marcher dessus, glisser, faire des galipettes.

Dans une grande piscine à l’intérieur, il y avait un bar sur l’eau avec des chaises dans l’eau. On pouvait boire tout en restant assis dans l’eau !

Dans les remous , maman et Eve étaient tranquillement allongées et tout à coup , Eve a fait caca !! Tous les gens ont dit « aaahhh ! » . Pauvre maman , elle avait honte !

Italie

En Italie, nous nous sommes arrêtés à Aoste dans un camping tout pourri où on a mangé de très bonnes pizzas , la pâte était très fine et on a bien dormi dans la tente. Le matin , j’ai trouvé une chenille sur la route.

Venise est une ville sur l’eau qui a la forme de 2 serpents qui se mangent. Il y avait de belles maisons. Nous avons vu une personne qui faisait un drôle d’instrument : c’était 4 gros verres en cristal , 4 moyens et 4 petits remplis d’eau. Il jouait de la musique classique très jolie. On lui a donné quelques pièces.  On a vu de beaux bateaux qui ressemblaient à des bananes et ils y avaient des amoureux qui faisaient des bisous sur la bouche ! Il avait des gens qui donnaient à manger à des pigeons en groupes.Venise est une ville avec plein d’eau et de canaux.

On est allé à Jésolo au camping , il y avait une piscine et la mer. Dans le jacuzzi je me suis fait plein d’amis et on m’a donné une grosse sucette gonflable dans un magasin , on jouait avec dans l’eau. Le soir , il y a eu une grosse tempête , on était dans la tente de toit et il y avait des aiguille de pin qui tombaient marron comme de la neige. C’était joli. On criait «  allez les amoureux, rentrez dans votre tente !! »

On a commencé à regarder la carte des pays où on est allé et on a fait un poème :

L’Italie a un grand pied

La France a un grand nez

La Suisse est un dinosaure  qui garde tout son or

La Hollande est un chien qui fait ses besoins

Le Luxembourg est tout rond, il ressemble a un bonbon….